Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !

par Invité Jeu 27 Aoû 2020 - 12:04

Tryphon a écrit:
Gringos10 a écrit:Les affranchis c'est avant 2010
Et je suis sûr qu'il y a quelques autres lacunes majeures...

Oui, il y en a.

Mais les Affranchis, c'est 1990, j'avais 13 ans, c'est pas l'époque où j'allais au ciné (et c'est de toutes façons pas le genre de films que j'aurais été voir) donc je ne le considère pas comme une lacune

Sur la période 1995 - 2005 où j'allais régulièrement au ciné, il y a peu de films que je souhaitais voir que j'ai ratés

Les lacunes ce ne sont pas les films qu'on a raté au cinéma. Ce sont tous les films que l'on doit avoir vu pour sa culture ciné

par **avalon471** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:20

et arrete de découper tes films en 6!!!!

par **Tryphon** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:22

Gringos10 a écrit:Les lacunes ce ne sont pas les films qu'on a raté au cinéma. Ce sont tous les films que l'on doit avoir vu pour sa culture ciné

Le principe des lacunes, c'est qu'on les rattrape. Rien donc d'étonnant à les rattraper (mais honnêtement, les Affranchis ne me tente pas plus que ça)

par **Tryphon** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:23

avalon471 a écrit:et arrete de découper tes films en 6!!!!

Alors j'arrête de voir des films Wink

par **avalon471** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:35

Oui,regarde des courts métrages! Razz

par **Tryphon** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:36

Je fais ce que je veux langue

par **lessthantod** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:38

avalon471 a écrit:et arrete de découper tes films en 6!!!!

C'est comme manger de la grande cuisine chez un grand chef, dans des assiettes en carton, couverts et gobelets en plastique ... un blasphème absolu, quoi !

par **Tryphon** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:39

Bande de snobs JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 4 435303

par **lessthantod** Jeu 27 Aoû 2020 - 12:42

Non, on essaie juste de t'éduquer, mais avec toi ce n'est pas facile JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 4 435303

Et j'insiste ...

@Tryphon:

par Maskass Jeu 27 Aoû 2020 - 12:53

J'ai maté Paprika suite aux recommandations ici. On parle bien du dessin animé japonais ?
J'ai trouvé ça chelou. Mr. Green

Et pas facile à comprendre. Et j'ai décroché à la moitié du film.

par **Tryphon** Jeu 27 Aoû 2020 - 13:50

lessthantod a écrit:Non, on essaie juste de t'éduquer, mais avec toi ce n'est pas facile

J'ai été snob AVANT vous Razz

Et j'insiste ...
@Tryphon:

Honnêtement, je suis pas hypé (et Madame encore moins, alors ça va pas aider) saispas

Par contre j'en suis à l'épisode 11 de Paranoia Agent et je reconnais que c'est absolument dément !

par **lessthantod** Jeu 27 Aoû 2020 - 14:52

Tryphon a écrit:Honnêtement, je suis pas hypé (et Madame encore moins, alors ça va pas aider)

Y'a pas à être hypé ou pas, ce sont juste 2 chef d’œuvres absolus présents dans TOUS les top 10 all Time saispas

Sérieux, là on ne parle plus de lacune ... on parle de faute professionnelle Wink

par **Tryphon** Jeu 27 Aoû 2020 - 14:59

Mais je suis pas cinéphile professionnel Wink

Je fonctionne au coup de cœur. Et j'en n'ai pas. J'ai davantage envie de découvrir Casablanca ou Hôtel du Nord qu'un Hitchcock saispas

Mais je te promets que si l'occasion se présente, je tenterai en pensant à toi Wink

par **lessthantod** Jeu 27 Aoû 2020 - 15:28

Mais tu ne l'a jamais vu non plus Casablanca ? Shocked

J'étais sûr qu'on en avait discuté ensemble de Casablanca, à moins que c'était Autant en emporte le vent ? scratch

par **Tryphon** Jeu 27 Aoû 2020 - 15:33

Casabance je connais que Play it again Sam. Mais oui, j'ai vu Autant en emporte le Vent à Noël y'a deux ans et on en avait parlé (un classique qui me disait rien, mais alors rien du tout, et que j'ai étrangement apprécié)

par **lessthantod** Jeu 27 Aoû 2020 - 16:54

Alors sache qu'au dessus de Casablanca, c'est le soleil sunny

(à mes yeux Autant en emporte le vent est un film mineur comparé à Casablanca amoureux

)

Pour résumer ma pensée, Autant en emporte le vent c'est long, pas très passionnant et tous les personnages sont antipathiques ... tout l'inverse de Casablanca, quoi Wink

par M. Korekuta Jeu 27 Aoû 2020 - 22:01

Maskass a écrit:J'ai maté Paprika suite aux recommandations ici. On parle bien du dessin animé japonais ?
J'ai trouvé ça chelou.
Et pas facile à comprendre. Et j'ai décroché à la moitié du film.

Ah zut :)
C'est que c'était pas ta came ! C'est pas grave :)

lessthantod a écrit:Alors sache qu'au dessus de Casablanca, c'est le soleil
(à mes yeux Autant en emporte le vent est un film mineur comparé à Casablanca )

"Louis, I think this is the beginning of a beautiful friendship."

C'est bien Casablanca, mais tu vois, en parlant de top 10 et de soleil, y a quand même, en ce qui me concerne, Sunset Boulevard au dessus Wink

par **lessthantod** Jeu 27 Aoû 2020 - 22:15

M. Korekuta a écrit:C'est bien Casablanca, mais tu vois, en parlant de top 10 et de soleil, y a quand même, en ce qui me concerne, Sunset Boulevard au dessus

Je ne suis pas en complet désaccord avec toi, je mettrais les 2 films sur un même pied d'égalité ... mais voilà, dans Casablanca il y a Ingrid Bergman amoureux

par Lequintal Jeu 27 Aoû 2020 - 22:28

Je viens de regarder Soeurs d'armes, pour ceux qui hésitaient vous pouvez passer votre chemin JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 4 435303

par M. Korekuta Jeu 27 Aoû 2020 - 23:30

lessthantod a écrit:
Je ne suis pas en complet désaccord avec toi, je mettrais les 2 films sur un même pied d'égalité ... mais voilà, dans Casablanca il y a Ingrid Bergman

C'est vrai que c'est un bel argument :)
Mais y a Buster Keaton dans Sunset Boulevard !

par **lessthantod** Ven 28 Aoû 2020 - 9:37

Mais y a Humphrey Bogart dans Casablanca ! JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 4 435303

Ce petit jeu risque de durer longtemps, alors disons que ce sont 2 chef d’œuvres absolus et qu'entre 2 chef d’œuvres absolus il n'y a pas de hiérarchie possible.

par **lessthantod** Sam 29 Aoû 2020 - 11:39

J'ai maté Zero Dark Thirty ...

JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 4 01162

Dirigé par Kathryn "Démineurs" Bigelow, Zero Dark Thirty est à l'image de sa réalisatrice, impressionnant, spectaculaire, intense et réaliste. Le film ne tombe pas dans le piège du simple tract de propagande américaine mensongère et se révèle au contraire très équilibré dans le traitement des 2 camps. On suit la longue traque (10 ans de chasse) puis l'assassinat d'Oussama Ben Laden. Le plus intéressant à suivre dans ce film, c'est l’échec de cette traque et la persévérance qui tourne à l'obsession au sein de la CIA (obsession personnifiée par le personnage de Jessica Chastain) pour retrouver le plus grand ennemi public n°1 du monde à ce moment là. La réussite de cette traque et la mort d'Oussama Ben Laden semble finalement affaiblir la portée émotionnelle du film. Les vingt dernières minutes dédiées à l'assaut semblent vraiment être de trop, ce changement de ton m'a fait sortir du film. Dans ce cas, la réalité des faits affaiblit la fiction.
En plus, Jessica Chastain qui est à la tête de cette traque est formidable, tout comme Jason Clarke qui joue son collègue aux méthodes d'interrogatoire peu orthodoxes (les scènes de tortures sont très réalistes). Et il est important de dire que le film ne légitime jamais ni ne justifie la torture. Il la montre, parce que la torture ça existe et parce qu'on ne vit pas dans le monde de Candy, c'est tout !
Au final, Zero Dark Thirty est très efficace et terriblement immersif, mais pas aussi tendu que prévu et un peu trop long (2h30 dont une bonne demie-heure en trop). Démineurs m'avait beaucoup plus impressionné, mais Zero Dark Thirty c'est tout de même un très bon film.

par Cathedrale Sam 29 Aoû 2020 - 11:46

J'ai appris hier qu'Ingrid Bergman n'a aucun lien de parenté avec Ingmar Bergman, mais, détail curieux, Ingmar, sa femme s'appelait... Ingrid.

voilà

par **lessthantod** Sam 29 Aoû 2020 - 11:56

OOPS, et moi qui ait toujours cru qu'elle était la dernière femme d'Ingmar Bergman puisqu'ils ont tournés ensemble pour Sonate d'automne. J'ai toujours cru que sa femme Ingrid, c'était LA Ingrid de Casablanca Shocked

Merci pour l'info, je me sens plus intelligent d'un seul coup et surtout un peu moins con ... Razz

par M. Korekuta Sam 29 Aoû 2020 - 14:21

Ça me fait penser à une histoire du temps où j'ai (un peu) bossé au Forum des Images.
Les programmateurs m'avaient raconté qu'un type était mort pendant la projection de "La Maman et la Putain" d'Eustache et que son nom était au générique du film... Ils étaient tous émus, le gars était venu voir une dernière fois le film dans lequel il avait joué... C'était beau.
Et en fait, c'était un homonyme, c'était pas lui.
Voilà,

par dav1974 Dim 30 Aoû 2020 - 8:22

M. Korekuta a écrit:Ça me fait penser à une histoire du temps où j'ai (un peu) bossé au Forum des Images.
Les programmateurs m'avaient raconté qu'un type était mort pendant la projection de "La Maman et la Putain" d'Eustache et que son nom était au générique du film... Ils étaient tous émus, le gars était venu voir une dernière fois le film dans lequel il avait joué... C'était beau.
Et en fait, c'était un homonyme, c'était pas lui.
Voilà,

Un jour un mec rentre dans un bar et cri : "coucou c'est moi !!"
et la tout le monde se retourne..
En fait c’était pas lui.

par **lessthantod** Dim 30 Aoû 2020 - 13:18

J'ai maté The Party de Blake Edwards et Peter Sellers ...

JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 4 01163

Peters Sellers en VO c'est monstrueux, il est capable d'imiter tous les accents et de s'approprier tous les timbres de voix. Dans The Party, il incarne un acteur Indien ultra gaffeur, une vraie plaie pour les productions hollywoodiennes dont le tournage du dernier film tourne à la catastrophe par sa faute. Le scénario est simple et tient en 1 page, un seul décor (la villa d'un important producteur hollywoodien) où se tient une "party" et Peter Sellers en invité qui fait de ses siennes, une vraie calamité pour ses hôtes. The Party est un film quasi muet, très peu de dialogues et presque tout l'humour est visuel. C'est évidemment un hommage à Charlie Chaplin et un souhait de revenir au cinéma muet des années 20/30. Sans surprise Peter Sellers excelle dans le registre chaplinien, mais perso j'adore le serveur alcoolique. Steve Franken qui incarne ce dernier volerait presque la vedette à Peter Sellers, tellement il est drôle à chacune de ses apparitions à l'écran. Blake Edwards se moque gentiment des mondanités hollywoodiennes et de ses gens superficiels. Le rythme monte crescendo, les gags deviennent de plus en plus surréalistes jusqu’à atteindre des sommets du psychédélique. Le final avec le bain moussant et l'éléphant vaut vraiment son pesant d'or.
The Party c'est de l'humour barré, loufoque, absurbe, burlesque ... une énorme farce réjouissante et un Peter Seller irrésistible (Birdie miam miam Razz

) !

par **lessthantod** Sam 5 Sep 2020 - 16:14

J'ai rattrapé un Coen que je n'avais jamais vu, A Serious Man ...

JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 4 01165

Contrairement à ce que laisse penser le titre du film A Serious Man, les frères Coen ne sont pas très sérieux et s'amusent au dépens de son personnage principal et par extension de nous aussi spectateurs. Mais pour nous spectateurs, A Serious Man est un film plus difficile à appréhender qu'il n'y parait. Annoncé comme une comédie légère dans la lignée d'Intolérable Cruauté et de Ladykillers, le film se révèle être beaucoup plus profond qu'il ne laissait présager, s'autorisant à traiter avec sérieux de la psychanalyse, de la foi, de l'absurdité de la vie, de l'injustice ... une comédie douce-amer que ne renierait certainement pas Woody Allen. Le personnage principal du film Larry Gopnik (celui sur l'affiche du film) est un prof de physique qui accumule les déboires sentimentaux, familiaux, professionnels et existentiels ... il est carrément au bord de la grosse déprime, quoi ! Il doit jongler entre sa femme qui veut le quitter, un frère trop encombrant, des enfants qui filent sur la mauvaise pente, et une direction d'université qui met en doute ses compétences. Bref, à première vue c'est pas la joie pour lui.
C'est donc une comédie et à la fois un drame qui manie avec beaucoup de subtilité l'humour noir, on ne sait jamais s'il faut rire ou pleurer devant certaines situations à la fois cocasses et graves. Et puis le film est très lent et ne suggère aucune empathie pour ses personnages, tous plus ou moins médiocres. C'est donc un film exigent qui demande un effort pour se plonger dedans, un peu comme avec la filmo de Wes Anderson. Ensuite la direction artistique a une grande importance, puisqu'elle a pour mission de nous faire revivre les années 60 au sein d'une communauté juive et après avoir vu le film on peut dire que c'est mission amplement remplie. La photo est belle, les décors sont beaux et la mise en scène très posée des frères Coen s'accorde parfaitement avec l'ambiance du film.
C'est très difficile de recommander ce film, beaucoup vont se sentir totalement exclus et seul certains vont adorer parce que c'est les frères Coen. C'est d'ailleurs le principal atout du film, c'est à dire la frère Coen touch. Mais si on est pas sensible à la filmo des des 2 réalisateurs frères, alors le film risque de vous laisser sur le côté. En tout cas il ne fera aucun effort pour vous embarquer avec lui, alors soyez préparer pour.

par **Urbinou** Sam 5 Sep 2020 - 17:03

Très bon souvenir de ce film, j'ai tout de même eu beaucoup d'empathie pour ce pauvre Larry : )

par **lessthantod** Sam 5 Sep 2020 - 17:18

Pov' Larry, rien ne lui est épargné pendant tout le film ...

Spoiler:

C'est certainement le plus personnel et le plus jusqu'au-boutiste de tous les films des frères Coen et un film un peu à part dans leur filmo. J'ai du mal à le rapprocher avec un autre de leurs films ou alors peut-être The Barber, lui aussi manipule le spectateur et joue sur tous les tons.

par **lessthantod** Dim 6 Sep 2020 - 13:15

Revu pour la première fois depuis sa sortie ciné, La Forme de l'Eau ...
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La Forme de l'Eau est un magnifique conte sf/fantasy, une relecture du conte de La Belle et la Bête avec son lot d'originalité et une ambiance propre qui lui évite de tomber dans le vulgaire copier-coller. On est clairement dans l'univers de monstres de Guillermo Del Toro que j'aime tant, même si je dois avouer qu'il ne déclenche pas en moi la même force émotionnelle que Le Labyrinthe de Pan et L'échine du Diable. Le scénario est très simple (trop simple ?), le film démarre doucement puis continue de rouler comme sur des rails sans jamais en dévier une seule seconde. C'est vraiment un film d'ambiance avant tout, il ne faut pas s'attendre à de nombreux rebondissements et autres twists scénaristiques. C'est aussi un film d'époque (les années 60) et Guillermo Del Toro n'oublie pas de dénoncer le racisme au sein de cette Amérique là.
Michael Shannon "le méchant vraiment très méchant" et Sally Hawkins "la belle" sont époustouflants. On note aussi la présence du trop rare Michael Stuhlbarg en scientifique Russe, je ne l'avais pas tout de suite reconnu avant de le voir dans A Serious Man. Tous le casting est parfait, mais c'est vraiment Michael Shannon qui impressionne le plus en Strickland l'antagoniste principal vraiment détestable. Il est toujours à la limite du sur-jeu, sans jamais la franchir. Quant à Sally Hawkins, elle incarne à merveille Elisa ce personnage très touchant à la beauté non conventionnelle. Le principal reproche que j'aurais à faire au film, c'est ce côté unidimensionnel de ses personnages qui manquent tous de subtilité et d'équilibre ... les méchants sont très méchants et les gentils sont vraiment très gentils, quoi !
Guillermo Del Toro est un réalisateur visuel et visionnaire, qui travaille énormément sur sa direction artistique. La Forme de L'eau n'échappe pas à la règle, c'est vraiment un film visuellement splendide. Rien n'est laissé au hasard, le choix des décors, de la photo, de l'éclairage et des couleurs très marquées ... le bleu/vert est très présent bien sûr pour symboliser "la forme" de l'eau, le jaune pour la maison de Strickland, et de délicates touches de rouge pour symboliser l'amour d'Elisa. Et bien sûr l'amphibien "la bête" a bénéficié d'un design très travaillé, d'un noir magnifique avec des lueurs de bleu et des mouvements de branchie très réalistes. Le surplus d'images numériques se font très discrètes, elles sont quasi invisibles.
La Forme de l'Eau est une fable qui porte la marque de son auteur, un conte fantastique d'une violence froide et poétique. Il n'est pas dénué de défauts, mais l'enjeu dramatique l'emporte largement sur ses personnages un peu trop unidimensionnels.