Mange mon Manga/Anime
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Re: Mange mon Manga/Anime
pourvu que ça soit une mode passagère, si les japonais se mettent aussi à faire des anime 3D, c'est la fin du monde
chacs- Infirmier
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Re: Mange mon Manga/Anime
Je n'ai vu que l'anime sur Netflix cette année et j'ai beaucoup aimé.@G-fly a écrit:T'as lu le manga et maté l'anime Gringos?
J'ai pas trop accroché à l'anime mais j'étais pas super loin en même temps, cela dit les mangas me font de l'oeil..
Commence à y avoir de sacrés bons animes sur cette plate forme :
Tokyo Ghoul (faut que je mate la saison 3), One punch man, Kuroko no basket, High Score Girl etc
En ce moment je suis sur le Dragon quest the adventure of dai. Du bon shonen, top

Tonkatsu- Patient incurable
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Re: Mange mon Manga/Anime
J'ai beau être fan de Saint Seiya, j'ai toujours eu du mal avec les dessins de Kurumada. Quoi qu'il est plutôt bon dans le design des armures.@Gringos10 a écrit:Erf.. Trop moche le dessin de kurumada j'y arrive pas, surtout comparé à Araki.@G-fly a écrit:Ok c'est noté ! Faudrait que je me relance dans l'anime alors, faut dire j'ai maté qu'une douzaine d'épisodes, à voir si ça pète ensuite...
Sinon pour Saint Seiya par contre je pense tout le contraire de toi ! Ahah
Je trouve le manga magnifique et super prenant alors que l'anime ne me fait ni chaud ni froid.
Par contre dragon ball, berserk, gunnm, Akira, hokuto no Ken, city hunter, noritaka, vidéo girl aïe, blame, crying freeman, striker, bastard....
Ça je dis oui, ça chatoie l'œil
Et sinon Hojo et Katsura (Zetman et I''S, ma jeunesse


Tonkatsu- Patient incurable
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Re: Mange mon Manga/Anime
Plus de 25 ans après, j'ai revu GITS et ça n'a "presque" pas pris une ride, ou alors juste 1 ou 2 ...

L'animation est excellente pour l'époque, dynamique et fourmillant de détails. Quant à la direction artistique, elle est avant-gardiste (et parfois racoleuse) et se marie parfaitement bien avec sa musique planante. La BO est réellement sublime, tellement sublime qu'elle met l'animation au second plan. GITS c'est donc d'abord une énorme claque visuelle et sonore, mais c'est surtout pour son univers cyberpunk passionnant et atypique (et adulte) que le film est entré dans la postérité. Les nombreux passages étrangement contemplatifs et poétiques alternent avec des scènes d'actions phénoménales. Ensuite les quelques dialogues philosophiques sur "qu’est-ce qu’un être humain ?" sont un peu maladroits, mais ça apporte beaucoup de richesse et de profondeur à cet univers. C'est parfois un peu lourd certes, mais ça a au moins le mérite de susciter la réflexion.
Mais toujours est-il qu'il faut se faire une raison, malgré son statut d'œuvre culte et inattaquable, GITS n'est pas pour autant exempt de défauts. Certains passages du film et certains choix artistiques semblent directement sortir de la tête d'un adolescent de 14 ans. A la moindre occasion et pour les "besoins" du scénario (le camouflage optique), le Major Kusanagi se retrouve à poil. Cette imagerie de la femme-robot avec de gros seins et le gore omniprésent, trahissent les obsessions adolescentes de son auteur, à moins que ce soit une directive de la production pour vendre des VHS par camions. Ceci dit, c'est cohérent avec l'imagerie adolescente que je me faisais en 1995 d'un univers cyberpunk. Ahhh, les années 90 ... Ensuite il y a cette scène de dialogue philosophique sur le bateau entre le Major Kusanagi et Batou, assez problématique voir grotesque. Et pourtant la question soulevée est simple : qu’est-ce qui distingue l’être humain d’un robot ? Le Major étant un cyborg à la technologie très avancée, elle doute de son humanité. Mais voilà, l'écriture est dispersée, balourde et ça se prend tellement au sérieux pour pas grand chose.
Alors tout ça, ça ne gâche nullement mon plaisir d'avoir revu l'un des films les plus marquants de mon adolescence, pour une œuvre tellement en avance sur son temps. Les sœurs Wachowski s'en sont d'ailleurs grandement inspirés pour Matrix.

L'animation est excellente pour l'époque, dynamique et fourmillant de détails. Quant à la direction artistique, elle est avant-gardiste (et parfois racoleuse) et se marie parfaitement bien avec sa musique planante. La BO est réellement sublime, tellement sublime qu'elle met l'animation au second plan. GITS c'est donc d'abord une énorme claque visuelle et sonore, mais c'est surtout pour son univers cyberpunk passionnant et atypique (et adulte) que le film est entré dans la postérité. Les nombreux passages étrangement contemplatifs et poétiques alternent avec des scènes d'actions phénoménales. Ensuite les quelques dialogues philosophiques sur "qu’est-ce qu’un être humain ?" sont un peu maladroits, mais ça apporte beaucoup de richesse et de profondeur à cet univers. C'est parfois un peu lourd certes, mais ça a au moins le mérite de susciter la réflexion.
Mais toujours est-il qu'il faut se faire une raison, malgré son statut d'œuvre culte et inattaquable, GITS n'est pas pour autant exempt de défauts. Certains passages du film et certains choix artistiques semblent directement sortir de la tête d'un adolescent de 14 ans. A la moindre occasion et pour les "besoins" du scénario (le camouflage optique), le Major Kusanagi se retrouve à poil. Cette imagerie de la femme-robot avec de gros seins et le gore omniprésent, trahissent les obsessions adolescentes de son auteur, à moins que ce soit une directive de la production pour vendre des VHS par camions. Ceci dit, c'est cohérent avec l'imagerie adolescente que je me faisais en 1995 d'un univers cyberpunk. Ahhh, les années 90 ... Ensuite il y a cette scène de dialogue philosophique sur le bateau entre le Major Kusanagi et Batou, assez problématique voir grotesque. Et pourtant la question soulevée est simple : qu’est-ce qui distingue l’être humain d’un robot ? Le Major étant un cyborg à la technologie très avancée, elle doute de son humanité. Mais voilà, l'écriture est dispersée, balourde et ça se prend tellement au sérieux pour pas grand chose.
Alors tout ça, ça ne gâche nullement mon plaisir d'avoir revu l'un des films les plus marquants de mon adolescence, pour une œuvre tellement en avance sur son temps. Les sœurs Wachowski s'en sont d'ailleurs grandement inspirés pour Matrix.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: Mange mon Manga/Anime
Tu peux rajouter Takehiro Inoue, Hiroaki Samura et Naoki Urusawa pour la finesse de leurs planches. Chaque page est une œuvre d'art@Tonkatsu a écrit:J'ai beau être fan de Saint Seiya, j'ai toujours eu du mal avec les dessins de Kurumada. Quoi qu'il est plutôt bon dans le design des armures.@Gringos10 a écrit:Erf.. Trop moche le dessin de kurumada j'y arrive pas, surtout comparé à Araki.@G-fly a écrit:Ok c'est noté ! Faudrait que je me relance dans l'anime alors, faut dire j'ai maté qu'une douzaine d'épisodes, à voir si ça pète ensuite...
Sinon pour Saint Seiya par contre je pense tout le contraire de toi ! Ahah
Je trouve le manga magnifique et super prenant alors que l'anime ne me fait ni chaud ni froid.
Par contre dragon ball, berserk, gunnm, Akira, hokuto no Ken, city hunter, noritaka, vidéo girl aïe, blame, crying freeman, striker, bastard....
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Et sinon Hojo et Katsura (Zetman et I''S, ma jeunesse) c'est du lourd en dessin, j'ajouterai Matsumoto (Kimagure Orange Road) qui nous a quitté dernièrement. RIP

kroko- Patient contaminé
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Re: Mange mon Manga/Anime
C'est pour ça que Saint-Seiya Lost Canvas est cool. Tu as le super design des armures et les persos sont faits par Teshirogi. C'est vraiment classe. En plus, elle réhabilite deux chevaliers d'or.@Tonkatsu a écrit:J'ai beau être fan de Saint Seiya, j'ai toujours eu du mal avec les dessins de Kurumada. Quoi qu'il est plutôt bon dans le design des armures.
Fellock- Docteur *
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Re: Mange mon Manga/Anime
@kroko a écrit:Tu peux rajouter Takehiro Inoue, Hiroaki Samura et Naoki Urusawa pour la finesse de leurs planches. Chaque page est une œuvre d'art@Tonkatsu a écrit:J'ai beau être fan de Saint Seiya, j'ai toujours eu du mal avec les dessins de Kurumada. Quoi qu'il est plutôt bon dans le design des armures.@Gringos10 a écrit:Erf.. Trop moche le dessin de kurumada j'y arrive pas, surtout comparé à Araki.@G-fly a écrit:Ok c'est noté ! Faudrait que je me relance dans l'anime alors, faut dire j'ai maté qu'une douzaine d'épisodes, à voir si ça pète ensuite...
Sinon pour Saint Seiya par contre je pense tout le contraire de toi ! Ahah
Je trouve le manga magnifique et super prenant alors que l'anime ne me fait ni chaud ni froid.
Par contre dragon ball, berserk, gunnm, Akira, hokuto no Ken, city hunter, noritaka, vidéo girl aïe, blame, crying freeman, striker, bastard....
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Et sinon Hojo et Katsura (Zetman et I''S, ma jeunesse) c'est du lourd en dessin, j'ajouterai Matsumoto (Kimagure Orange Road) qui nous a quitté dernièrement. RIP
+1
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Re: Mange mon Manga/Anime
Et maintenant place à la suite, Innocence ...@lessthantod a écrit:Plus de 25 ans après, j'ai revu GITS et ça n'a "presque" pas pris une ride, ou alors juste 1 ou 2 ...
- Spoiler:
L'animation est excellente pour l'époque, dynamique et fourmillant de détails. Quant à la direction artistique, elle est avant-gardiste (et parfois racoleuse) et se marie parfaitement bien avec sa musique planante. La BO est réellement sublime, tellement sublime qu'elle met l'animation au second plan. GITS c'est donc d'abord une énorme claque visuelle et sonore, mais c'est surtout pour son univers cyberpunk passionnant et atypique (et adulte) que le film est entré dans la postérité. Les nombreux passages étrangement contemplatifs et poétiques alternent avec des scènes d'actions phénoménales. Ensuite les quelques dialogues philosophiques sur "qu’est-ce qu’un être humain ?" sont un peu maladroits, mais ça apporte beaucoup de richesse et de profondeur à cet univers. C'est parfois un peu lourd certes, mais ça a au moins le mérite de susciter la réflexion.
Mais toujours est-il qu'il faut se faire une raison, malgré son statut d'œuvre culte et inattaquable, GITS n'est pas pour autant exempt de défauts. Certains passages du film et certains choix artistiques semblent directement sortir de la tête d'un adolescent de 14 ans. A la moindre occasion et pour les "besoins" du scénario (le camouflage optique), le Major Kusanagi se retrouve à poil. Cette imagerie de la femme-robot avec de gros seins et le gore omniprésent, trahissent les obsessions adolescentes de son auteur, à moins que ce soit une directive de la production pour vendre des VHS par camions. Ceci dit, c'est cohérent avec l'imagerie adolescente que je me faisais en 1995 d'un univers cyberpunk. Ahhh, les années 90 ... Ensuite il y a cette scène de dialogue philosophique sur le bateau entre le Major Kusanagi et Batou, assez problématique voir grotesque. Et pourtant la question soulevée est simple : qu’est-ce qui distingue l’être humain d’un robot ? Le Major étant un cyborg à la technologie très avancée, elle doute de son humanité. Mais voilà, l'écriture est dispersée, balourde et ça se prend tellement au sérieux pour pas grand chose.
Alors tout ça, ça ne gâche nullement mon plaisir d'avoir revu l'un des films les plus marquants de mon adolescence, pour une œuvre tellement en avance sur son temps. Les sœurs Wachowski s'en sont d'ailleurs grandement inspirés pour Matrix.

Innocence est la suite "presque" directe du premier GITS, sachant qu'on retrouve Batou seulement 3 ans après le départ du Major Kusanagi à la fin du 1. Batou est cette fois-ci au centre de l'intrigue et se montre un peu plus chaleureux dans cette suite, mais toujours aussi flegmatique. Et comme le montre l'affiche du film, il est accompagné de son chien (c'est lui qui apporte beaucoup d'humanité à Batou) et ensemble ils devront faire face à des poupées robot. Le Major Kusanagi est donc "absente" de cette suite, mais on l'oublie très vite tellement cette suite se révèle être passionnante. Mais sans vouloir spoiler ...
- Spoiler:
- elle est à la fois absente et omniprésente, sachant qu'elle finit par apparaitre "in extremis" lorsque le besoin s'en fait cruellement sentir pour Batou.
Côté action, les acrobaties du Major sont ici remplacées par des gun-fight, d'où des scènes d'action toujours autant spectaculaires, mais plus classique et moins jouissives. Et même si la BO est très réussies, l'absence du magnifique thème principal du 1 se fait cruellement sentir.
Innocence fonctionne moins dans le plaisir immédiat que son illustre prédécesseur, mais il enrichit encore plus son univers et au final il se révèle être une suite très satisfaisante.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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