Re: Vous et le piratage de jeux micro 8-16bit ?

[fonf]

Oui moi l'Atari ST c'est purement parce que tout le monde en avait un autour de moi.

[Geldas]

J'en ai jamais eut personnellement (trop jeune) mais j'y jouais chez un cousin dans ma plus profonde jeunesse   
Et de mémoire y avais que des disquettes "maison", c'était un fils de gendarme mais à l'époque c'était presque normal d'enregistrer sur des k7 ou des disquettes...

[Vortex]

L'échange de jeu faisait partie de l'apprentissage de la micro informatique : un cousin m'avait filé une K7 avec plein de jeux dessus , mais après 1 semaine , impossible d'en lancer un seul sur mon cpc, malgré mes multiples tentatives. Au bout d'une semaine je rend la K7 à mon cousin , qui ne comprend pas non plus pourquoi ces jeux ne fonctionnaient pas , et c'est là que l'on s'est rendu compte qu'il avait un MO5 , et que les deux marques de micro ordinateurs n'étaient pas compatibles. 
Je tombais de haut , je ne m'étais jamais posé la question de la compatibilité : on s'échangeait bien des K7 audio et vidéo, et ces dernières fonctionnaient aussi bien sûr du Philips que sur du Sony ou du JVC.

[Copper]

Ah oui il a dû être drôlement déçu de se rendre compte qu'il avait un MO5

[Vortex]

Oui, mais pas immédiatement. 
C'est surtout quand il s'est rendu compte que rien ne sortait dessus , contrairement au cpc.  
Par contre on s'amusait bien avec son basic que je préfèrerais à celui de locomotive software.

[sebchoq]

Je copiais comme tout le monde, allégrement même, mais j'avoue que je ne jouais pas à 99% des jeux que j'avais copié. J'avais droit à 2 ou 3 jeux par ans pour noël ou les anniversaires, et ces jeux là je les ai pliés de nombreuses fois.

[rnooo]

Quand j'ai acheté mon STf (87), c'était la boutique qui fournissait les "news".
Habitant dans une petit ville de campagne,  j'avoue que j'y allais dès que possible (au moins une ou deux fois par mois). Ils ne vendaient même pas de jeux dans la boutique et de tout façon, il n'y en avait pas au supermarché de mon bourg.
Je me suis fait un petit réseau de potes ATARI et quand je suis passé à l'amiga 500 (en même temps que certains potes), il y en avait un qui "swappait" avec un groupe (TGS) donc il pleuvait de la news craquées par disquettes de 20-30 / semaine. c'était l'age d'or ou on passait les dimanches à faire le toaster avec deux amigas et xcopy pour pouvoir en avoir toujours plus. On était assoiffés de news, c'était comme une drogue.
Vu que c'était beaucoup plus simple de copier que d'acheter ... j'ai attendu 2001 ou 2002 pour acheter mon premier jeu (Colin McRae Rally 2.0 sur PC en version budget) et j'ai pas pu y jouer car il fallait que je désinstalle Néro (burning rom) pour y jouer. J'ai résolu le problème avec un crack ... le comble !

[Copper]

Oui le comble c'est quand tu as un original en CD-ROM tu fini par le cracker soit parce que t'en as marre de sortir le CD de sa boite ou parce que la protection rend le jeu incompatible avec une nouvelle version de l'OS

[rnooo]

J'avais trouvé la protection de X-Plane plus intelligente : DVD au premier lancement puis il ne te le demande que de temps en temps, aléatoirement au lancement, bien moins contraignant.

Je ne suis personnellement pas très adepte du tout online donc j'achète plutôt avec support sur les consoles récentes mais ça me gonfle bien de devoir réinsérer la galette à chaque changement de jeu... ça ne coûterait rien de faire comme X-plane et checker les supports qu'occasionnellement.
M'enfin on fait avec

[le basque]

Gros souvenirs de mercredi AM à 4 ou 5 autours du CPC d'un pote  a copier sans fin pour chacun les dernières nouveautés dans une ambiance moite.

Une fois j'ai foiré ma copie et inséré la disquette avec le jeu au lieu d'une disquette vierge : j'ai éffacé TRANTOR qu'on avait eu un mal de chien à chopper. Je me suis fait dégagé et bannir à vie !

[rnooo]

MDR, c'est en se faisant prendre qu'on apprend 

[drfloyd]

Resultat du sondage :

3% de gens plus ou moins honnêtes (et riches ?)
82% de copieurs fous
15% de grosses crapules

[wulf]

On était ado et sans revenus. Les boutiques qui vendaient des softs n'étaient pas nombreuses (y compris dans les petites villes)
Certes on pouvait acheter par correspondance, mais comment se fier au seul titre du jeu pour en juger la qualité
et enfin, les originaux étaient de jolis produits.. qui semblaient bien cher. Claquer plus de 100 francs pour un ado dans les années 80 , c'était déjà une fortune.

Donc je ne me jugerai pas sévèrement.

Et maintenant, VOUS (nous) qui êtes d'aimables Quadra , Quinquas au PEL bien garni, combien de films télechargés sur vos disques durs, combien d'albums entiers de musique copiés en MP3 ? mmmmm Soyons honnêtes.
Je fais partie du lot, mais je me mets un point d'honneur à acheter les DVD de films que je veux avoir, et les CDs (oui, encore aujourd'hui) d'artistes que je veux soutenir.
Pas seulement par convictions, mais surtout parce que maintenant je n'ai plus l'excuse d'un manque de moyens.

[ace76]

Je fais partie du lot, mais je me mets un point d'honneur à acheter les DVD de films que je veux avoir, et les CDs (oui, encore aujourd'hui) d'artistes que je veux soutenir.
Pas seulement par convictions, mais surtout parce que maintenant je n'ai plus l'excuse d'un manque de moyens.

Bel etat d'esprit.
Effectivement je pense qu'il faut jouer le jeu ,surtout lorsque l'on a un bon pouvoir d'achat;cela permet de renvoyer la balle en quelque sorte.
Malheureusement les petits studios ou editeurs qui ont sombrés a cause du puratage massif ,eux,ne profiterons jamais de ces revenus.

[Anarwax]

perso, je n'achète plus de CD depuis 15/20 ans, du vol, l'artiste ne gagne quasi rien...
33 tours oui je préfère par contre, mais pour l'objet

un artiste / groupe que j'aime je préfère, pour le même prix en gros, le voir en live

[guyome]

Moi j'avais le cpc 6128, acheté d'occasion par mes parents. J'ai eu un carton rempli de disquettes copiées avec.
Par la suite j'ai eu beaucoup de copies parce qu'il y avait un voisin de palier qui avait aussi un cpc 6128. J'ai acheté quelques jeux malgré tout mais plus tard, quand le voisin de palier est passé sur Amiga 500

[dlfrsilver]

J'ai commencé sur CPC 6128, avec un mix de 50% d'originaux et 50% de crack.

Je mettais un point d'honneur à acheter les jeux AAA : Turrican I, II, Iron Lord, Astro Marine Corps, Satan..... un petit coup d'éducatif (ça avait couté une blinde à mes parents).

Le reste, en copie via des copains au collège. 

Sur ST, quelques originaux, un peu de copies sans plus.

Sur Amiga, des copies, mais des originaux à chaque fois que c'était possible. J'avais 15 originaux :)

[corben]

perso j'avais pas d'amis 

non mes parents m'avaient acheté un MO5 impossible d'avoir des jeux copiés. personne n'avait de MO5. tous avaient un Amstrad. je copiais moi même des jeux que j'avais acheté en les mettant dans les lecteurs double cassette puis quand je revendais les originaux je gardais les copies.

Après je suis passé à l'Atari ST mais mon meilleur ami de l'époque avait un Amiga.

Du coup comme un con j'achetais des copies. des gars mettaient des annonces sur les magazines où ils proposaient de copier des jeux. je payais 50 francs pour plusieurs jeux

[Jacques Atari]

J'avais un Atari ST de 1988 à 1994. A 200/250 francs le jeu original, la tentation de pirater était grande. Mais quand je voyais la gueule des dealers de disquettes dans la cour du collège, ça ne me donnait vraiment pas envie! Des copains s'étaient fait arnaquer, ils avaient perdu, au mieux, une dizaine de disquettes vierges, au pire, du fric! Je me suis toujours tenu éloigné de ces escrocs. C'est d'ailleurs là que j'ai appris ce qu'était que la pyramide de Ponzi...
Quelques potes étaient aussi sur ST, je passais donc par eux pour des jeux, on obtenait presque toujours ce qu'on voulait. Le reste, j'achetais, souvent les soldes chez Micromania. Mais même comme ça, j'ai pas eu beaucoup de jeux originaux. Par contre, dès 1990/91, là, c'était la fête du slip! Tout le monde larguait son ST pour s'acheter un Amiga ou une Mega Drive! J'ai pu racheter des tonnes de jeux originaux pour une poignée de clous, sans parler des copiés.