Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !

par **lessthantod** Mar 26 Mai 2020 - 19:06

J'ai envie de croire que je ne suis pas le seul à le penser, car on ne peut pas dire que sa carrière ait décollée depuis la fin de BB ... aka Need for Speed le film ohnon

par G-fly Mar 26 Mai 2020 - 19:19

Nan mais l'acteur en lui même je m'en fous un peu, la carrière de Cranston est pas follissime non plus à ce niveau là, je parle surtout de son personnage dans la série. Pour la plupart ici il vous serait arrivé la moitié de ce qui est arrivé à Pinkman vous seriez en PLS depuis un moment Razz

par **lessthantod** Mer 27 Mai 2020 - 0:31

G-fly a écrit:la carrière de Cranston est pas follissime non plus

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par **avalon471** Mer 27 Mai 2020 - 1:47

lessthantod a écrit:
G-fly a écrit:la carrière de Cranston est pas follissime non plus

Pour moi il reste le mec qui se bat contre un singe diabolique dans Terror tract, Excellent! Razz

dav1974 a écrit:Ma nuit blanche commençant, je viens de finir "bad boys for life"
Ne passez pas a coté, c'est de la bombe.
Oubliez tous les films d'action vu jusqu'ici: le film arrive a éviter tous les clichés que j'ai pu voir jusque la. De surprise en surprise le film nous prend doucement par la main pour nous accompagner dans la spirale descendante de deux hommes vieillissants, mais dans le dénie.
Le film, entre deux superbes scènes d'action, nous montre le combat des deux acolytes, refusant leurs statuts de seniors, pour garder leurs places face a la concurrence technologique et aux jeunes de la nouvelle école.
Un combat sans fin, générationnel, viscéral, qui me rappelle un peu "American Gods" ou la mélancolie de Depardieu dans "Quand j’étais chanteur".
Pour couronner le tout, le scénariste a réussi a faire ressentir la difficulté des policiers américains a gérer leurs vies de famille, et a faire le choix de risquer leurs vies a chaque moment pour qu'un monde meilleur entoure leurs proches, tout en sachant que si ils meurent, plus personne ne sera la pour les protéger.

Et attention spoil : Un autre combat intérieur accable Will Smith: l'antagoniste.
Le moment ou il apprend que le méchant (très bien exploité, un background si profond qu'on arrive pas a le détester) est en fait..son propre fils caché. Un fils né en prison, dans une des pires prison du monde. Un peu comme Bane, mais, en moins "clownesque". En fait il fait même passer l’ennemi de Batman pour un simple braqueur d'autoradio.
Mais pour arriver a accepter sa "fin" de vie, il faut un électrochoc. Dans le film il se traduit par le passage dans le Coma de Will smith, et par le fait que son coéquipier devienne grand père. On frise le drame psychologique, mais sans jamais tomber dans la lourdeur d'un Kubrick ou dans les élucubrations d'un Nolan.
Du grand cinéma. Ne passez pas a coté.

T'avais tombé combien de biere avant le film,parce qu'on a pas dû voir le même.. scratch

Déjà que le 2 commençait à dériver,le 3 était carrement à éviter! Même si je reconnais qu'il y a quelques bonnes idées par-ci par là.
Je crois l'avoir vu en version canadienne,je t'accorde que ça n'aide pas pour apprecier.

par **lessthantod** Mer 27 Mai 2020 - 2:21

avalon471 a écrit:
lessthantod a écrit:
G-fly a écrit:la carrière de Cranston est pas follissime non plus
Spoiler:
Pour moi il reste le mec qui se bat contre un singe diabolique dans Terror tract, Excellent!

Pour moi il sera à tout jamais Al l'autre Hal, le rôle du père dans la famille la plus déjantée de toute l'histoire du petit écran ...

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Edit : entre Malcolm et Marriés 2 enfants, y a débat ...

par dav1974 Mer 27 Mai 2020 - 7:14

@avalon471 , c’était...du second degrés, c'est sans doute la pire merde Hollywoodienne que j'ai vu depuis des années.

Bref hier a la tela angelisation, il y avait "Contact" avec Judith Foster.
J'ai vraiment du mal avec le jeu des "grands" acteurs "banquables" de cette époque. J'ai eu envie de leur foutre des baffes a longueur de temps.
Le film est sortit à l’époque ou j’étais assez malheureux parce que les 3/4 des films cinéma étaient des merdes de ce genre, et que dans ma campagne, sans le net a l’époque, pour trouver du vrai cinéma, c’était assez costaud. Du coup, pour passer pour un gars cool et sortir la ptite blonde qui me plaisait, j’étais obligé de me taper ces films tous les samedis soir. (Twister, Armageddon, les Disneys...)

C'est surjoué, c'est cliché, Judith F. est bidon et hyper caricaturale..je sais pas, juste de la voir écouter l"espace" en fermant les yeux, l'index sur la tempe, comme si elle forçait pour un gros caca qui passe pas...ça me rend nerveux....
Cette scène représente pour moi le gros défaut de tous ces acteurs qui se retrouvaient a jouer des rôles de gens "simples" mais tout en restant "so intense".
Le cliché de l'assistant/scientifique avec la chemise a fleurs cheveux long (Raoult ??), le sceptique, l'esprit "we are the champion" américain.
Et dire que certain se foutent de la gueule de JCVD et consorts, alors que eux, au moins, ils se prenaient pas au sérieux.
Bref, une bonne bouse pro hollywood.

par vingazole Mer 27 Mai 2020 - 8:21

Dommage que Jodie Foster t'ait gâché le film, je l'avais vu au cinéma à l'époque et c'est un très bon souvenir pour moi saispas

par **lessthantod** Mer 27 Mai 2020 - 8:27

dav1974 a écrit: Bref hier a la tela angelisation, il y avait "Contact" avec Judith Foster.
Bref, une bonne bouse pro hollywood.

Pour une fois, nos 2 avis divergent scratch

Vu à sa sortie au cinéma et je m'en souviens encore avec émotion ... un grand moment de cinéma drunken

Bref, perso j'adore Robertb Zemeckis, j'adore Jodie Foster ... j'adore Contact amoureux

Edit : +1 vingazole, pour une fois JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 16 435303

par dav1974 Mer 27 Mai 2020 - 8:37

Oui mais re regarde le, avec tes yeux de "vieux" plus exigeant... ( je m’étais déjà un peu fais chier a l’époque).

Enfin a force de radoter, je pense que vous vous êtes rendu compte que je déteste l'actor studio..surtout quand ils se sentent obligé de sortir leurs tripes a la moindre scène bidon.
C'est une école qui va très bien pour des rôles comme de Niro dans taxi driver, ou pour Phoenix dans le Joker, mais ils en abusaient trop dans les années 90.
Perso, ça me fais decrocher d'un film de voir un acteur les yeux dans le vide comme si il avait un flash back sur le vietnam parce qu'il sait pas quel paquet de chips choisir.

par **lessthantod** Mer 27 Mai 2020 - 8:41

Je l'ai en DVD et depuis je l'ai rematé 2 ou 3 fois ... la magie opère toujours autant, chez moi en tout cas.

par dav1974 Mer 27 Mai 2020 - 8:49

Dans le genre grosse mega déception que j'aurai pas du re regarder, c'est "crying freeman"...
A l’époque j’étais fan du film, j'ai même la "belle édition" et tout et tout...pis pendant le confinement, je l'ai re-regardé. J'ai eu mal....j'ai pleuré, j'ai regardé le ciel et j'ai crié. JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 16 418468

JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 16 418468

par **Urbinou** Mer 27 Mai 2020 - 11:01

avalon471 a écrit:
lessthantod a écrit:
G-fly a écrit:la carrière de Cranston est pas follissime non plus
Pour moi il reste le mec qui se bat contre un singe diabolique dans Terror tract, Excellent!

Pour moi il restera le mec de la pub Préparation H Mr. Green

par **lessthantod** Jeu 28 Mai 2020 - 0:34

500 jours après et Zooey Deschanel amoureux

par **avalon471** Jeu 28 Mai 2020 - 1:14

dav1974 a écrit: J'ai eu mal....j'ai pleuré, j'ai regardé le ciel et j'ai crié.

Crié
Aline, pour qu'elle...VLAN! (de la part de Sandra)

par Lequintal Ven 29 Mai 2020 - 14:07

Putain, je suis tombé sur Chamboultout sur Canal..

Vive les films Français.. MDR

Une sacrée chiasse

par **lessthantod** Sam 30 Mai 2020 - 12:08

J'ai voulu me refaire la filmo de Gaspard Noé et c'est tout naturellement que j'ai commencé par Irréversible + Enter the Void ...
(j'ai pas Seul contre tous en DVD, pas facile à choper maintenant)

JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 16 0190

JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 16 0229

Avec Irréversible, Gaspard Noé transcende le film de vengeance par sa mise en scène et son montage inversé, en racontant l'histoire à l'envers comme un énorme plan séquence. C'était à l'époque du jamais vu dans le cinéma français, et d'ailleurs ça l'est toujours aujourd'hui encore. Et puis irréversible c'est aussi un film d'une violence folle, mais attention c'est tout sauf une apologie de la violence ... bien au contraire, car on en ressort dégoûté. En cela, le cinéma de Noé c'est l'anti-Tarantino.
Irréversible est vraiment à l'image de son réalisateur, original, sans concession, toujours provocateur. On ne sait jamais qu'elle est sa limite et jusqu'où il peut aller, mais en tout cas on sent que ça peut aller très, très loin avec lui. C'est pire qu'un film d'horreur, tellement on a peur devant ce qu'il peut nous laisser voir. Et puis il y a 2 des meilleurs acteurs de leur époque avec Vincent Cassel et Albert Dupontel. Une fois de plus ici encore, ils sont phénoménaux en nous faisant ressentir une réelle empathie pour leur personnage, malgré leur acte extrême.
Et puis il y a cette fameuse scène du viol de Monica Bellucci, insoutenable et interminable (9 minutes). Gaspard Noé nous place dans la position de spectateur impuissant, une position de voyeur qui nous met dans une situation presque insupportable. Cette scène, et ce n'est pas la seule (la scène de l'extincteur entre autres aussi), a un réel impact sur le spectateur, à la limite de la nausée.
Irréversible est un film viscéral, traumatisant, un véritable coup de poing dans l'estomac, un film radical qui va au bout de ses idées et c'est ~~un putain de bon film~~ ... non, c'est même un chef-d'oeuvre.

Ensuite, Enter The Void est un cas plus épineux pour moi, un film un peu décevant et je le regrette. Et pourtant ça commençait tellement bien, on s'éclate pendant les 2 premiers tiers du film, mais vint alors la dernière heure qui est interminable pour moi. On ne comprend plus rien dans les intentions de Gaspard Noé. Le film essaie-t-il toujours de nous raconter si le bad trip est un vrai bad trip ou si c'est une allégorie de la réincarnation ? Le final fini par répondre à cette question, mais ce dénouement que je ne révélerait pas ici est tellement décevant pour moi.
Par contre j'ai adoré le coté "expérimental" de la mise en scène avec la caméra placée derrière ou "dans l’œil" de l'acteur, puis la caméra vue d'en haut pour représenter l'esprit d'Oscar qui rode à travers les rues de Tokyo. Durant tout le film on suit Oscar (petit dealer assez minable) et sa sœur (strip-teaseuse canon) dans Tokyo et grâce à cette mise en scène astucieuse on a vraiment l'impression d'être toujours avec eux. En cela le film est remarquable, mais alors ça a dû être une horreur pour le réalisateur à mettre en place d'un point de vue technique puis lorsqu’il aura fallu monter tout ça, car le film est tout sauf linéaire.
Les décors, la photo du film et toute la direction artistique est bluffante. Le film joue sur l'imagerie psychédélique, un mélange sans précédent de couleurs (sombres et claires). Le générique lui aussi est splendide, très original et captivant comme dans Irréversible, mais malheureusement vraiment trop long, tellement long qu'on finit par se demander quand est-ce que ça va enfin commencer ce putain de film.
Au final, je ne sais plus trop quoi penser du film, à la fois captivant et repoussant ... mais un film qui ne laisse pas indifférent, ça c'est sûr !

par vingazole Sam 30 Mai 2020 - 13:42

lessthantod a écrit:+1 vingazole, pour une fois

T'as pas toujours dit ça : https://www.gamopat-forum.com/t41907p870-je-viens-de-mater-un-dvd tongue

par **lessthantod** Sam 30 Mai 2020 - 15:49

par DSK Sam 30 Mai 2020 - 16:14

Isn't she lovely ? amoureux

par vingazole Sam 30 Mai 2020 - 16:16

Quel couillon fais-je de répondre avec mon compte DSK... JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 16 418468

par dav1974 Sam 30 Mai 2020 - 16:38

"En cela, le cinéma de Noé c'est l'anti-Tarantino."

Less je t'aime, je vais pouvoir ressortir ça a toutes les sauces.
C'est la meilleur façon de décrire "irréversible" que j'ai pu voir... salut

Vous allez en bouffer.

par **FK-corporation** Sam 30 Mai 2020 - 18:54

lessthantod a écrit:J'ai voulu me refaire la filmo de Gaspard Noé et c'est tout naturellement que j'ai commencé par Irréversible + Enter the Void ...
(j'ai pas Seul contre tous en DVD, pas facile à choper maintenant)

Avec Irréversible, Gaspard Noé transcende le film de vengeance par sa mise en scène et son montage inversé, en racontant l'histoire à l'envers comme un énorme plan séquence. C'était à l'époque du jamais vu dans le cinéma français, et d'ailleurs ça l'est toujours aujourd'hui encore. Et puis irréversible c'est aussi un film d'une violence folle, mais attention c'est tout sauf une apologie de la violence ... bien au contraire, car on en ressort dégoûté. En cela, le cinéma de Noé c'est l'anti-Tarantino.
Irréversible est vraiment à l'image de son réalisateur, original, sans concession, toujours provocateur. On ne sait jamais qu'elle est sa limite et jusqu'où il peut aller, mais en tout cas on sent que ça peut aller très, très loin avec lui. C'est pire qu'un film d'horreur, tellement on a peur devant ce qu'il peut nous laisser voir. Et puis il y a 2 des meilleurs acteurs de leur époque avec Vincent Cassel et Albert Dupontel. Une fois de plus ici encore, ils sont phénoménaux en nous faisant ressentir une réelle empathie pour leur personnage, malgré leur acte extrême.
Et puis il y a cette fameuse scène du viol de Monica Bellucci, insoutenable et interminable (9 minutes). Gaspard Noé nous place dans la position de spectateur impuissant, une position de voyeur qui nous met dans une situation presque insupportable. Cette scène, et ce n'est pas la seule (la scène de l'extincteur entre autres aussi), a un réel impact sur le spectateur, à la limite de la nausée.
Irréversible est un film viscéral, traumatisant, un véritable coup de poing dans l'estomac, un film radical qui va au bout de ses idées et c'est ~~un putain de bon film~~ ... non, c'est même un chef-d'oeuvre.

Ensuite, Enter The Void est un cas plus épineux pour moi, un film un peu décevant et je le regrette. Et pourtant ça commençait tellement bien, on s'éclate pendant les 2 premiers tiers du film, mais vint alors la dernière heure qui est interminable pour moi. On ne comprend plus rien dans les intentions de Gaspard Noé. Le film essaie-t-il toujours de nous raconter si le bad trip est un vrai bad trip ou si c'est une allégorie de la réincarnation ? Le final fini par répondre à cette question, mais ce dénouement que je ne révélerait pas ici est tellement décevant pour moi.
Par contre j'ai adoré le coté "expérimental" de la mise en scène avec la caméra placée derrière ou "dans l’œil" de l'acteur, puis la caméra vue d'en haut pour représenter l'esprit d'Oscar qui rode à travers les rues de Tokyo. Durant tout le film on suit Oscar (petit dealer assez minable) et sa sœur (strip-teaseuse canon) dans Tokyo et grâce à cette mise en scène astucieuse on a vraiment l'impression d'être toujours avec eux. En cela le film est remarquable, mais alors ça a dû être une horreur pour le réalisateur à mettre en place d'un point de vue technique puis lorsqu’il aura fallu monter tout ça, car le film est tout sauf linéaire.
Les décors, la photo du film et toute la direction artistique est bluffante. Le film joue sur l'imagerie psychédélique, un mélange sans précédent de couleurs (sombres et claires). Le générique lui aussi est splendide, très original et captivant comme dans Irréversible, mais malheureusement vraiment trop long, tellement long qu'on finit par se demander quand est-ce que ça va enfin commencer ce putain de film.
Au final, je ne sais plus trop quoi penser du film, à la fois captivant et repoussant ... mais un film qui ne laisse pas indifférent, ça c'est sûr !

Jamais vu Enter The Void mais tu m’as donné envie. Je commence à le regarder la.

par **Tryphon** Sam 30 Mai 2020 - 19:34

J'ai regardé la BA, elle est représentative du film (montage cut, changements de focale, couleurs criardes, fractales, techno) ?

par Captain Obvious Sam 30 Mai 2020 - 20:07

Tryphon a écrit:J'ai regardé la BA, elle est représentative du film (montage cut, changements de focale, couleurs criardes, fractales, techno) ?

Pas vraiment. Dans le film il y a des plans assez longs, le montage n'est pas haché.

par **Tryphon** Sam 30 Mai 2020 - 20:11

À essayer à l'occasion alors. Les expériences sensorielles, j'ai rien contre, mais j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça...

par **Urbinou** Dim 31 Mai 2020 - 0:06

Ahh le film de boules sous lsd... What a Face

par **Tryphon** Dim 31 Mai 2020 - 0:16

Monsieur est un fin gourmet Cool

par vingazole Dim 31 Mai 2020 - 0:35

par **lessthantod** Dim 31 Mai 2020 - 12:04

J'étais très réticent au départ et puis j'ai fini par me laisser convaincre ...

JE VIENS DE MATER UN FILM ! - Page 16 0191

A la fois un mélodrame et une comédie, The Artist est un film très généreux mais qui fini par manquer d'identité à force de multiplier les références et autres clins d’œils parfois très appuyés. Je pense surtout à la scène du petit déjeuner comme dans Citizen Kane et à d'innombrables hommages aux Chaplin. Vouloir faire un film muet en noir & blanc c'est couillu, mais vouloir jouer sur le même terrain que Chaplin c'est dangereux.
Le film est porté par la performance scénique de Jean Dujardin et par l'esprit inventif de Michel Hazanavicius. Jean Dujardin incarne parfaitement un héros qui part du sommet, chute puis rebondit. Il en fait vraiment des tonnes et ne nous épargne aucune des mimiques des OSS, mais bon, après tout c'est pour ça qu'on l'aime. Le film est donc très (trop ?) "expressif", mais c'est parce qu'il transmet les sentiments sans paroles et ça colle parfaitement au jeu des acteurs du muet des années 20. La musique est là omniprésente pour appuyer chaque sentiment et accompagne avec beaucoup de subtilité la transition du film muet (les années 20) pour le film parlant (les années 30).
On est pas habitué de voir un film avec autant d'exubérance, à la fois drôle et mélancolique. Le film évite de justesse la parodie et le copier /coller, on se trouve un peu entre les 2.
The Artist est un film simple voir simpliste, mais plein d'émotions. C'est aussi et surtout un joli "film hommage" au cinéma muet en noir & blanc et pour tous les acteurs du muet de cette époque qui n'ont pas réussi la transition du muet au parlant. En fait plus on comprend les références cinématographiques, plus on apprécie The Artist ... mais ça peut aussi en agacer certains.

par vingazole Dim 31 Mai 2020 - 14:40

Un film à voire, en somme... Wink

par jeff buckley Dim 31 Mai 2020 - 14:48

J'ai essayé de regarder Monos, j'ai tenu 5 min à cause du doublage digne d'une télénovela.

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