[TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
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[TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Alice: Retour au Pays de la Folie
Support : Playstation 3
Existe également sur Xbox 360 et PC
Développeur : Spicy Horse
Editeur : Electronic Arts
Année : 2011
Comme toute histoire d’amour tragique, celle-ci a débuté par une rencontre fortuite. Jeune fille pleine de charme et de promesses, Alice était, contrairement à ses habitudes, tout de glauque vêtu. Un couteau à la main, une robe bleue tachetée de sang maladroitement posée sur ses épaules, elle attendait patiemment qu’un joueur vienne poser ses pattes sur elle. Il faut dire que Liddell a tout pour plaire : un minois d’ange au service d’une œuvre prenant à contrepied les produits aseptisés de la concurrence grâce à son univers sombre et désenchanté. Cependant, ce trompe l’œil va vite voler en éclat, et le thé indigeste qui est ici proposé nous fait rapidement regretter notre fidèle thermos à café.
La pauvre Alice n’a pas la vie facile. Suite au décès de ses parents et sa tentative de suicide désespérée, la voilà qui se retrouve face à un psychologue peu scrupuleux souhaitant lui faire oublier son passé. Toujours en quête de réponses quant au destin tragique de sa famille et du mystérieux incendie qui en est la cause, la jeune femme ne se laisse pas abattre et remballe pour un nouveau voyage dans les tréfonds de sa psyché. Comme toute allumeuse digne de ce nom, Alice attire le regard mais s’effondre dès que l’on creuse un peu. Inconsistante et foutraque, son histoire ne s’avère être qu’une mascarade justifiant bien mal les quelques dizaines d’euros dépensés. L’incohérence scénaristique régnant dans ce monde désolé donnerait de l’urticaire à n’importe quel humain sain d’esprit. Tel un Don Juan multipliant les conquêtes sans envergures, le joueur enchaîne les niveaux sans trop savoir pourquoi. Même l’entourage d’Alice se montre insupportable. Entre design foireux et voix crispantes, la migraine guette. Ce capharnaüm n’a même pas la décence de nous servir une conclusion digne de ce nom. L’esprit se brouille: tout ça pour ça?
Des préliminaires ratés n’annoncent rien de bon pour la suite. Alice peine à assumer sa plastique pourtant si aguicheuse dans la pénombre d’un bar, et avec quelques verres dans le nez. Le soufflé retombe bien vite au réveil, le pauvre bougre piégé s’enfuyant sans même offrir les croissants. A l’image du scénario décousu, la direction artistique ne vaut guère mieux. On sent une réelle envie de se démarquer, d’offrir quelque chose de frais. Mais, malgré quelques fulgurances à la fin du niveau 3 et au début du 4, Alice nous fait enchaîner les décors sans saveurs et sans logique. Un couloir rouillé par-ci, un niveau aquatique par-là, la lassitude pointe le bout de son groin. Sans épaisseur et sans génie, la demoiselle passe plus de temps à changer de robe qu’à nous proposer un univers un tant soit peu cohérent et couillu. Pour une gonzesse qui se la joue trash, c’est bien trop léger. Vouloir n’est pas pouvoir, et essayer sans concrétiser n’a guère d’intérêt.
L’horloge poursuit sa folle course mais Alice continue à décevoir. La rupture n’est pas loin, et ce n’est pas le level design qui va arranger les choses. Paresse et banalité ne font pas bon ménage, Liddell ne nous le rappelle que trop bien. On enchaîne phases de plateformes insipides et arènes de combats sans gros enjeux tout au long de l’aventure. Un levier à actionner, un plateau à surélever, un mur à casser, quelques créatures à tabasser, Alice aime la routine. Celui qui l’accompagne, beaucoup moins. Ce ne sont pas les nombreux secrets mal dissimulés qui y changeront grand-chose. Souvenirs perdus, bouteilles à bonus et challenges à allongement de barre de vie, rien ne justifie la quête de ces quelques à-côtés tant ils s’avèrent sans aucun intérêt. Qu’attendre de bribes de scénarios cachées si la trame n’a, à la base, aucune consistance? Qu’attendre d’un accroissement de la vitalité dans un titre ou les erreurs de saut entre deux plateformes ne sont pas pénalisées et où les checkpoints sont positionnés tous les deux pas? A moins de faire preuve de collectionnite aigüe, il n’y a guère de temps à perdre avec de telles futilités qui auraient trouvé leur salut dans un titre mieux construit et plus réfléchi. Consciente de ses grossières lacunes, Alice tente, dans une tentative désespérée, d’insuffler un souffle d’originalité au travers de passages sortant du train-train quotidien. Entre puzzle game, niveaux en 2D, mini jeux de shoot et phase où il s’agira de faire rouler une tête à travers un parcours rappelant un flipper en 3D, la donzelle a le mérite de proposer quelques alternatives. Malheureusement, elle peine toujours à convaincre, ces quelques fulgurances s’avérant pour la plupart simplistes et lourdingues. Encore un rendez-vous manqué.
Construction hachée, direction artistique défectueuse, l’orpheline n’est même pas capable de nous offrir une technique un tant soit peu travaillée. Tel un escargot un jour d’orage, le jeu bave de partout. Textures grossières, personnages rigides, bugs en tout genre et framerate asthmatique, c’est le festival des horreurs. Que la technique ne soit pas parfaite ne pose pas de problèmes à partir du moment où l’expérience générale est de qualité. Mais, dès lors qu’un titre traîne casserole sur casserole, ce genre de défaut ressort de manière décuplée. Alice est laide, et elle le sait.
La forme traîne la patte, le fond ne va faire qu’accentuer cette déficience physique. Plutôt maniable et pas farouche au combat, la jeune femme n’en est pas pour autant sauvée. Bien que le tout s’avère assez ergonomique, le gameplay reste d’un classicisme déconcertant. En voulant mixer trop de phases de jeu différentes, la foldingue en oublie de creuser suffisamment l’expérience pour la rendre intéressante. Les combats sont mous et redondants malgré les nombreuses armes à disposition et le mode enragée lorsque votre barre de vie crie famine. Il n’y a que trop peu de stratégie pour assurer sur la continuité, le joueur se contentant de bourriner les petits ennemis, de briser la garde des mobs plus imposants ou de tirer sur les adversaires volants. Ajoutez à cela des combos au nombre incroyable de quatre et vous obtiendrez la recette d’un jeu d’action aussi creux que le chapeau du Chapelier. Quant aux phases de plateforme, et sans vouloir tirer à nouveau sur l’ambulance, elles n’ont guère d’intérêt puisque la mort y est tout simplement absente. C’est quand même un basique à respecter, et même ça Alice n’y arrive pas. Quant au bestiaire, inutile de s’y attarder trop longuement tant la déception est, une fois de plus, au rendez-vous. Il y avait pourtant la place de faire quelque chose de réellement inquiétant et glauque. A la place, on a des flaques noires et autres têtes volantes au nom douteux ("Enfant de putain", vraiment?).
Histoire de faire ravaler ses moustaches au chat de Cheshire, mettons également le doigt sur la bande sonore, tellement discrète qu’on a peine à croire qu’elle existe. Pour un jeu censé offrir une ambiance pesante, c’est le genre d’erreur qui ne pardonne pas. Enfin, Alice enfonce le clou avec une durée de vie interminable qui avoisine les 15 heures pour peu qu’on commence à récolter les bonus cachés. Le calvaire semble dès lors interminable.
Malgré les promesses d’un avenir radieux, Alice nous offre une descente dans les tréfonds de sa psyché qui s’apparente plus à l'enfer qu’autre chose. Telle une fille facile, la londonienne révèle bien vite son manque de profondeur et ses défauts physiques. Gameplay sans saveur, level design insipide et direction artistique foutraque viennent salir ce qui aurait pu s’apparenter à une toile de maître. Un titre qui manque clairement de folie, et qui nous entraîne finalement vers un retour au pays de l’ennui.
Suppos: 2/6
Support : Playstation 3
Existe également sur Xbox 360 et PC
Développeur : Spicy Horse
Editeur : Electronic Arts
Année : 2011
Comme toute histoire d’amour tragique, celle-ci a débuté par une rencontre fortuite. Jeune fille pleine de charme et de promesses, Alice était, contrairement à ses habitudes, tout de glauque vêtu. Un couteau à la main, une robe bleue tachetée de sang maladroitement posée sur ses épaules, elle attendait patiemment qu’un joueur vienne poser ses pattes sur elle. Il faut dire que Liddell a tout pour plaire : un minois d’ange au service d’une œuvre prenant à contrepied les produits aseptisés de la concurrence grâce à son univers sombre et désenchanté. Cependant, ce trompe l’œil va vite voler en éclat, et le thé indigeste qui est ici proposé nous fait rapidement regretter notre fidèle thermos à café.
La pauvre Alice n’a pas la vie facile. Suite au décès de ses parents et sa tentative de suicide désespérée, la voilà qui se retrouve face à un psychologue peu scrupuleux souhaitant lui faire oublier son passé. Toujours en quête de réponses quant au destin tragique de sa famille et du mystérieux incendie qui en est la cause, la jeune femme ne se laisse pas abattre et remballe pour un nouveau voyage dans les tréfonds de sa psyché. Comme toute allumeuse digne de ce nom, Alice attire le regard mais s’effondre dès que l’on creuse un peu. Inconsistante et foutraque, son histoire ne s’avère être qu’une mascarade justifiant bien mal les quelques dizaines d’euros dépensés. L’incohérence scénaristique régnant dans ce monde désolé donnerait de l’urticaire à n’importe quel humain sain d’esprit. Tel un Don Juan multipliant les conquêtes sans envergures, le joueur enchaîne les niveaux sans trop savoir pourquoi. Même l’entourage d’Alice se montre insupportable. Entre design foireux et voix crispantes, la migraine guette. Ce capharnaüm n’a même pas la décence de nous servir une conclusion digne de ce nom. L’esprit se brouille: tout ça pour ça?
Des préliminaires ratés n’annoncent rien de bon pour la suite. Alice peine à assumer sa plastique pourtant si aguicheuse dans la pénombre d’un bar, et avec quelques verres dans le nez. Le soufflé retombe bien vite au réveil, le pauvre bougre piégé s’enfuyant sans même offrir les croissants. A l’image du scénario décousu, la direction artistique ne vaut guère mieux. On sent une réelle envie de se démarquer, d’offrir quelque chose de frais. Mais, malgré quelques fulgurances à la fin du niveau 3 et au début du 4, Alice nous fait enchaîner les décors sans saveurs et sans logique. Un couloir rouillé par-ci, un niveau aquatique par-là, la lassitude pointe le bout de son groin. Sans épaisseur et sans génie, la demoiselle passe plus de temps à changer de robe qu’à nous proposer un univers un tant soit peu cohérent et couillu. Pour une gonzesse qui se la joue trash, c’est bien trop léger. Vouloir n’est pas pouvoir, et essayer sans concrétiser n’a guère d’intérêt.
L’horloge poursuit sa folle course mais Alice continue à décevoir. La rupture n’est pas loin, et ce n’est pas le level design qui va arranger les choses. Paresse et banalité ne font pas bon ménage, Liddell ne nous le rappelle que trop bien. On enchaîne phases de plateformes insipides et arènes de combats sans gros enjeux tout au long de l’aventure. Un levier à actionner, un plateau à surélever, un mur à casser, quelques créatures à tabasser, Alice aime la routine. Celui qui l’accompagne, beaucoup moins. Ce ne sont pas les nombreux secrets mal dissimulés qui y changeront grand-chose. Souvenirs perdus, bouteilles à bonus et challenges à allongement de barre de vie, rien ne justifie la quête de ces quelques à-côtés tant ils s’avèrent sans aucun intérêt. Qu’attendre de bribes de scénarios cachées si la trame n’a, à la base, aucune consistance? Qu’attendre d’un accroissement de la vitalité dans un titre ou les erreurs de saut entre deux plateformes ne sont pas pénalisées et où les checkpoints sont positionnés tous les deux pas? A moins de faire preuve de collectionnite aigüe, il n’y a guère de temps à perdre avec de telles futilités qui auraient trouvé leur salut dans un titre mieux construit et plus réfléchi. Consciente de ses grossières lacunes, Alice tente, dans une tentative désespérée, d’insuffler un souffle d’originalité au travers de passages sortant du train-train quotidien. Entre puzzle game, niveaux en 2D, mini jeux de shoot et phase où il s’agira de faire rouler une tête à travers un parcours rappelant un flipper en 3D, la donzelle a le mérite de proposer quelques alternatives. Malheureusement, elle peine toujours à convaincre, ces quelques fulgurances s’avérant pour la plupart simplistes et lourdingues. Encore un rendez-vous manqué.
Construction hachée, direction artistique défectueuse, l’orpheline n’est même pas capable de nous offrir une technique un tant soit peu travaillée. Tel un escargot un jour d’orage, le jeu bave de partout. Textures grossières, personnages rigides, bugs en tout genre et framerate asthmatique, c’est le festival des horreurs. Que la technique ne soit pas parfaite ne pose pas de problèmes à partir du moment où l’expérience générale est de qualité. Mais, dès lors qu’un titre traîne casserole sur casserole, ce genre de défaut ressort de manière décuplée. Alice est laide, et elle le sait.
La forme traîne la patte, le fond ne va faire qu’accentuer cette déficience physique. Plutôt maniable et pas farouche au combat, la jeune femme n’en est pas pour autant sauvée. Bien que le tout s’avère assez ergonomique, le gameplay reste d’un classicisme déconcertant. En voulant mixer trop de phases de jeu différentes, la foldingue en oublie de creuser suffisamment l’expérience pour la rendre intéressante. Les combats sont mous et redondants malgré les nombreuses armes à disposition et le mode enragée lorsque votre barre de vie crie famine. Il n’y a que trop peu de stratégie pour assurer sur la continuité, le joueur se contentant de bourriner les petits ennemis, de briser la garde des mobs plus imposants ou de tirer sur les adversaires volants. Ajoutez à cela des combos au nombre incroyable de quatre et vous obtiendrez la recette d’un jeu d’action aussi creux que le chapeau du Chapelier. Quant aux phases de plateforme, et sans vouloir tirer à nouveau sur l’ambulance, elles n’ont guère d’intérêt puisque la mort y est tout simplement absente. C’est quand même un basique à respecter, et même ça Alice n’y arrive pas. Quant au bestiaire, inutile de s’y attarder trop longuement tant la déception est, une fois de plus, au rendez-vous. Il y avait pourtant la place de faire quelque chose de réellement inquiétant et glauque. A la place, on a des flaques noires et autres têtes volantes au nom douteux ("Enfant de putain", vraiment?).
Histoire de faire ravaler ses moustaches au chat de Cheshire, mettons également le doigt sur la bande sonore, tellement discrète qu’on a peine à croire qu’elle existe. Pour un jeu censé offrir une ambiance pesante, c’est le genre d’erreur qui ne pardonne pas. Enfin, Alice enfonce le clou avec une durée de vie interminable qui avoisine les 15 heures pour peu qu’on commence à récolter les bonus cachés. Le calvaire semble dès lors interminable.
Malgré les promesses d’un avenir radieux, Alice nous offre une descente dans les tréfonds de sa psyché qui s’apparente plus à l'enfer qu’autre chose. Telle une fille facile, la londonienne révèle bien vite son manque de profondeur et ses défauts physiques. Gameplay sans saveur, level design insipide et direction artistique foutraque viennent salir ce qui aurait pu s’apparenter à une toile de maître. Un titre qui manque clairement de folie, et qui nous entraîne finalement vers un retour au pays de l’ennui.
Suppos: 2/6
Dernière édition par vavalboss le Dim 30 Aoû 2015 - 20:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Merci pour ce test et bravo d'être arrivé au bout de ce jeu!
De mon côté, j'ai mis fin au calvaire au bout de quelques heures de jeu. Vraiment pas terrible. Tu as très bien résumé les carences du soft.
De mon côté, j'ai mis fin au calvaire au bout de quelques heures de jeu. Vraiment pas terrible. Tu as très bien résumé les carences du soft.
MajorTom- Guéri miraculeux
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Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Merci l'ami!
J'avoue avoir pris sur moi pour finir cette purge tant elle me semblait interminable. Encore un jeu surcoté...
J'avoue avoir pris sur moi pour finir cette purge tant elle me semblait interminable. Encore un jeu surcoté...
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Voici une intro qui tue!!
Je ne lis pas plus, n'ayant pas terminé le jeu (qui se trouve aisément dans mon top 5 de la ps3)
edit: je viens de lire ton post d'au-dessus
t'es sérieux??? t'as pas aimé???
Je ne lis pas plus, n'ayant pas terminé le jeu (qui se trouve aisément dans mon top 5 de la ps3)
edit: je viens de lire ton post d'au-dessus
t'es sérieux??? t'as pas aimé???
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Jolivavalboss a écrit:Alice était, contrairement à ses habitudes, tout de glauque vêtue. Un couteau à la main, une robe bleue tachetée de sang maladroitement posée sur ses épaules
vingazole- Infirmier
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Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
- Spoiler:
- Cathedrale a écrit:Voici une intro qui tue!!
Je ne lis pas plus, n'ayant pas terminé le jeu (qui se trouve aisément dans mon top 5 de la ps3)
edit: je viens de lire ton post d'au-dessus
t'es sérieux??? t'as pas aimé???
Dans ton top 5???
Si tu ne peux pas lire le test, regarde la note et tu verras...
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
2/6???
oh bah ça...
Ouais, dans mon top 5 avec Nier, Uncharted (premier du nom, évidemment, le seul, l'unique!) et les 2 autres j'hésite...
Alice c'est genre LE jeu qui m'a fait halluciner. Il se pointe sans prévenir, avec ses allures de platforme diabolique...
Ce que j'ai adoré, c'est la personnalité du soft.
J'ai été enchantée par l'histoire, l'univers , l'inventivité dont fait preuve le jeu. Certains levels sont magnifiques d'imagination, l'action est fluide, je ne m'y suis (pour l'instant) jamais ennuyée.
Et pourtant, sur cette gen , la plupart des jeux ( hors course/combat/rpg/sport) me saoulent rapidement. (derniers exemples en date: Thief, Tomb Raider, God of War, Uncharted II et III, blablablablablablabla)
oh bah ça...
Ouais, dans mon top 5 avec Nier, Uncharted (premier du nom, évidemment, le seul, l'unique!) et les 2 autres j'hésite...
Alice c'est genre LE jeu qui m'a fait halluciner. Il se pointe sans prévenir, avec ses allures de platforme diabolique...
Ce que j'ai adoré, c'est la personnalité du soft.
J'ai été enchantée par l'histoire, l'univers , l'inventivité dont fait preuve le jeu. Certains levels sont magnifiques d'imagination, l'action est fluide, je ne m'y suis (pour l'instant) jamais ennuyée.
Et pourtant, sur cette gen , la plupart des jeux ( hors course/combat/rpg/sport) me saoulent rapidement. (derniers exemples en date: Thief, Tomb Raider, God of War, Uncharted II et III, blablablablablablabla)
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Eh ben, je pense tout le contraire justement. Vite fini le que tu nous donnes ton avis définitif
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Je l'avais fait y a longtemps sur PC, super ambiance glauque, excellente expérience de jeu pour ma part! Je l'avais fait peu après sa sortie et sur PC je n'avais pas constaté de bugs, ça peut expliquer cela aussi!
American McGee's Alice est très bon aussi, peut-être même meilleur!
American McGee's Alice est très bon aussi, peut-être même meilleur!
Dernière édition par lessthantod le Dim 30 Aoû 2015 - 23:00, édité 1 fois
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Tu ne confondrais pas avec American McGee's Alice par hasard? C'est le premier opus.
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Non, justement j'ai édité mon message pour le mentionner ... et c'est vrai que si on le compare avec le 1er volet American McGee's Alice, je peux comprendre qu'on soit déçu par sa suite.
Et puis jouer au combo clavier/souris et avec la puissance d'un PC, ça peut totalement changer l'expérience de jeu!
Et puis jouer au combo clavier/souris et avec la puissance d'un PC, ça peut totalement changer l'expérience de jeu!
Dernière édition par lessthantod le Dim 30 Aoû 2015 - 23:03, édité 1 fois
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Ca marche, je suis étonné de voir Papy less jouer à des jeux récents
Je sais que le jeu divise pas mal. J'ai eu beaucoup de mal à lui trouver des qualités pour les raisons sus-citées. Quelle déception!
Tu y as accès gratos sur PS3 dans le menu principal
Je sais que le jeu divise pas mal. J'ai eu beaucoup de mal à lui trouver des qualités pour les raisons sus-citées. Quelle déception!
Cathedrale a écrit:ah ben tiens, j'ai pas joué au 1, moi!
Tu y as accès gratos sur PS3 dans le menu principal
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Le 1 c'est la même ambiance, et c'était une démonstration technique à sa sortie ( le moteur 3D de Quake 3 je crois) ... il faisait cracher ses tripes à ma carte 3D. Par contre, je crois que le 1 c'est sur PC uniquement.
Ah, il était sorti sur PS2 aussi à l'époque?vavalboss a écrit:Cathedrale a écrit:ah ben tiens, j'ai pas joué au 1, moi!
Tu y as accès gratos sur PS3 dans le menu principal
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Date d'inscription : 28/07/2009
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Non, mais tu peux le télécharger gratos depuis le menu principal sur PS3/ 360
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Après c'est vrai que son gameplay est ultra académique, aucune innovation par rapport au 1er volet ... c'est donc un système de jeu très daté, et je pense que j'aurais beaucoup moins aimé ce 2nd volet si je n'avais pas jouer au 1er Alice au début des années 2000. L'ambiance glauque est bien là, j'adhère à fond à la direction artistique ... mais c'est vrai qu'en dehors de ça? Pas grand chose de transcendant, c'est vrai!
Et puis à ce que tu dis il est vraiment mal optimisé sur console de salon, avec des textures "grossières et baveuses". Par contre, sur PC rien à signaler de ce côté là, c'est très beau.
Et puis à ce que tu dis il est vraiment mal optimisé sur console de salon, avec des textures "grossières et baveuses". Par contre, sur PC rien à signaler de ce côté là, c'est très beau.
Oui, je pense que le jeu vaut surtout pour sa direction artistique ... et apparemment tu n'as pas du tout accroché à la DA, je comprends donc mieux ta déception.vavalboss a écrit:Je sais que le jeu divise pas mal. J'ai eu beaucoup de mal à lui trouver des qualités pour les raisons sus-citées. Quelle déception!
Dernière édition par lessthantod le Lun 31 Aoû 2015 - 11:05, édité 1 fois
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Merci pour ce très bon test
mateo- Docteur *
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Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
C'est marrant, tu donnes toujours envie de jouer aux jeux testés même quand tu les notes mal Bons test en tout cas, je ne connaissais pas du tout ce jeu.
H.S : Merci pour Spiderman Dimensions, j'aime beaucoup : les multi-univers, les 4 spiderman, le gameplay, ... comment j'ai pu passer à coté de ce jeu ?? merci pour le tuyau
H.S : Merci pour Spiderman Dimensions, j'aime beaucoup : les multi-univers, les 4 spiderman, le gameplay, ... comment j'ai pu passer à coté de ce jeu ?? merci pour le tuyau
mossaab88- Docteur *
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Localisation : Dunkerque
Date d'inscription : 17/09/2012
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
c'est dommage une bonne ambiance mais ultra rébarbatif (moi non plus je suis pas allé au bout)
tilou- Interne
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Date d'inscription : 10/07/2012
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Merci pour vos retours les gars!
Mais de rien! C'est vrai qu'il est très sympa ce Spiderman (alors que je ne suis pas fan du tout du héros).
mossaab88 a écrit:H.S : Merci pour Spiderman Dimensions, j'aime beaucoup : les multi-univers, les 4 spiderman, le gameplay, ... comment j'ai pu passer à coté de ce jeu ?? merci pour le tuyau
Mais de rien! C'est vrai qu'il est très sympa ce Spiderman (alors que je ne suis pas fan du tout du héros).
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Je pense la même chose de ce jeu , un sentiment de vide en pleine session de jeu que j'ai fini il y a plus de 2 ans.
J'ai ressentit pas mal de chute de framerate au long du jeu sur PS3 qui me gêne surtout les longs sauts et là en plein saut plané une chute de framerate et paf tu tombes dans le vide
J'ai testé quelques heures la version PC plus fluide et plus beau mais ça reste le même gameplay.
J'ai carrément oublié la fin elle m'a pas marqué du tout.
Des gens sont motivés à faire des speed run de ce jeu un exemple:
Comme dit plus haut je conseil spiderman dimensions il est moins mou que ce jeu.
J'ai ressentit pas mal de chute de framerate au long du jeu sur PS3 qui me gêne surtout les longs sauts et là en plein saut plané une chute de framerate et paf tu tombes dans le vide
J'ai testé quelques heures la version PC plus fluide et plus beau mais ça reste le même gameplay.
J'ai carrément oublié la fin elle m'a pas marqué du tout.
Des gens sont motivés à faire des speed run de ce jeu un exemple:
- Spoiler:
Comme dit plus haut je conseil spiderman dimensions il est moins mou que ce jeu.
baalst- Guéri miraculeux
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Localisation : 84
Date d'inscription : 06/08/2012
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
baalst a écrit:J'ai carrément oublié la fin elle m'a pas marqué du tout.
C'est qu'elle est toute naze, le twist final étant des plus grossiers!
Invité- Invité
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
J'avais adore le jeu sur xbox 360. Il avait eu des bonnes critiques a l'epoque.
Ma note: 5,5/6
Ma note: 5,5/6
Révo- Patient incurable
- Nombre de messages : 1745
Age : 34
Localisation : Vaucluse
Date d'inscription : 08/10/2010
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
J'ai adoré ce jeu, mais je comprends aussi que l'on puisse ne pas l'aimer. Personnellement il m'a emporté dans son univers, surtout par les "scènes intermédiaire", l'écriture des dialogues et le doublage VF vraiment de qualité. Mais j'ai une petite question, je viens de voir que dans mon boitier je n'avais pas de une jolie notice illustrée mais ma brochure qui me dit que je peux trouver la notice sur le disque en ligne. Je me demandais si c'était la seule version où s'il existe une version avec une vraie notice. Merci.
Re: [TEST] Alice: Retour au Pays de la Folie
Bon je remonte ce topic parce que je suis justement dessus en ce moment, sur 360. Je l'ai trouvé à 20€ dans un Micromania de la métropole Lilloise il y a 2 semaines.
Ce qui marque le plus dans ce Alice c'est incontestablement la DA. Ce jeu a une sacrée identité visuelle que ce soit l'environnement, Alice en elle même, mais aussi le bestiaire hyper varié.
Au niveau gameplay, on a un plateformer avec des scènes de fight. Dans la logique ca me rappelle un peu Enslaved que j'ai fait il y a 6 mois sur la même machine. On a des petits zones qu'on doit traverser, avec souvent des petites énigmes, agrémenté de fight. Les combats sont assez sympa et super dynamique, notamment grâce à la téléportation/esquive. Le jeu est aussi agrémenté de gameplay alternatif, là une sorte de Shmup, ici un plateformer 2D... bref le jeu propose de petits trucs en plus en plein milieu de l'aventure. Et le titre est tellement barré, que ca ne choque même pas.
Chaque adversaire à son propre pattern, et il va falloir l'apprendre pour en venir à bout. On va pas se mentir, le jeu est pas vraiment facile. Au niveau des armes on a du classique, un couteau, un poivrier, une tête de cheval en bois et une théière. Il faudra alterner entre les uns et les autres en fonction de l'ennemi. C'est un peu hard au début, on s'y fait avec le temps.
Ca ce sont les bons côtés, après il y a les mauvais. La partie plateformer en tant que tel est pas top, on voit pas bien où on saute, on se viande souvent... Le jeu souffre aussi de beaucoup de mur invisible. A vouloir jouer sur une DA original, le jeu est obligé de mettre des murs invisibles pour empêcher de passer par certain endroit (quand on vient de Zelda BOTW, ca choque). Le pire étant lorsqu'on est dans le monde réel, où là c'est un couloir. C'est d'ailleurs ce qu'on peut reprocher le plus au jeu, c'est un énorme couloir à peine camouflé. Ah et les textures qui pop, très très souvent. Le pire c'est quand on change de zone, le jeu met bien 2-3 secondes à charger les textures. C'est vraiment pas top. Après dans l'ensemble le jeu est fluide.
Ah et intégralement traduit en français c'est plutôt cool d'autant que la VF est franchement propre dans l'ensemble.
Mais perso j'aime beaucoup ce jeu, je compte en venir à bout (il n'a pas l'air très long, 10-15h), je viens d'atteindre le 4e chapitre (sur 6 apparemment). Je ne le recommanderai pas à tout le monde, mais perso sa DA totalement barrée, son bestiaire tout aussi fou et son ambiance hors du commun m'ont vraiment conquis. Après niveau Gameplay il est pas exempte de défaut.
Je lui aurait mis 4,5 suppo sur 6.
D'ailleurs le 1 (parce que c'est une suite) et dispo gratuitement quand on a celui ci. Bon par contre ca pique malgré les 1080p.
Ce qui marque le plus dans ce Alice c'est incontestablement la DA. Ce jeu a une sacrée identité visuelle que ce soit l'environnement, Alice en elle même, mais aussi le bestiaire hyper varié.
Au niveau gameplay, on a un plateformer avec des scènes de fight. Dans la logique ca me rappelle un peu Enslaved que j'ai fait il y a 6 mois sur la même machine. On a des petits zones qu'on doit traverser, avec souvent des petites énigmes, agrémenté de fight. Les combats sont assez sympa et super dynamique, notamment grâce à la téléportation/esquive. Le jeu est aussi agrémenté de gameplay alternatif, là une sorte de Shmup, ici un plateformer 2D... bref le jeu propose de petits trucs en plus en plein milieu de l'aventure. Et le titre est tellement barré, que ca ne choque même pas.
Chaque adversaire à son propre pattern, et il va falloir l'apprendre pour en venir à bout. On va pas se mentir, le jeu est pas vraiment facile. Au niveau des armes on a du classique, un couteau, un poivrier, une tête de cheval en bois et une théière. Il faudra alterner entre les uns et les autres en fonction de l'ennemi. C'est un peu hard au début, on s'y fait avec le temps.
Ca ce sont les bons côtés, après il y a les mauvais. La partie plateformer en tant que tel est pas top, on voit pas bien où on saute, on se viande souvent... Le jeu souffre aussi de beaucoup de mur invisible. A vouloir jouer sur une DA original, le jeu est obligé de mettre des murs invisibles pour empêcher de passer par certain endroit (quand on vient de Zelda BOTW, ca choque). Le pire étant lorsqu'on est dans le monde réel, où là c'est un couloir. C'est d'ailleurs ce qu'on peut reprocher le plus au jeu, c'est un énorme couloir à peine camouflé. Ah et les textures qui pop, très très souvent. Le pire c'est quand on change de zone, le jeu met bien 2-3 secondes à charger les textures. C'est vraiment pas top. Après dans l'ensemble le jeu est fluide.
Ah et intégralement traduit en français c'est plutôt cool d'autant que la VF est franchement propre dans l'ensemble.
Mais perso j'aime beaucoup ce jeu, je compte en venir à bout (il n'a pas l'air très long, 10-15h), je viens d'atteindre le 4e chapitre (sur 6 apparemment). Je ne le recommanderai pas à tout le monde, mais perso sa DA totalement barrée, son bestiaire tout aussi fou et son ambiance hors du commun m'ont vraiment conquis. Après niveau Gameplay il est pas exempte de défaut.
Je lui aurait mis 4,5 suppo sur 6.
D'ailleurs le 1 (parce que c'est une suite) et dispo gratuitement quand on a celui ci. Bon par contre ca pique malgré les 1080p.
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