Re: Localisation des gamopats

[Gilles_fx]

Bonsoir, j'avais déjà participé sur l'ancien topic, je suis à proximité de Béziers (34 Herault)
Je peux recevoir en week end afin de partager notre passion

[Fellock]

Quant à moi, j'ai déménagé, je vis à Otsu (une trentaine de km du centre de Kyoto), de l'autre côté des montagnes qui bordent l'est de l'ancienne capitale impériale.

[Gilles_fx]

Quant à moi, j'ai déménagé, je vis à Otsu (une trentaine de km du centre de Kyoto), de l'autre côté des montagnes qui bordent l'est de l'ancienne capitale impériale.

Magnifique 
Je rêverais de partir vivre dans la campagne profonde japonaise, en l'An 2080 lorsque je serais mort certainement

[Fellock]

L'avantage, c'est que j'ai toujours les beaux paysages, un joli lac près de chez moi (le plus grand du Japon), un climat plus cool (les étés à Kyoto sont étouffants, parce que la ville est dans une cuvette). Bref, toute la famille est contente de vivre ici.

[Gilles_fx]

Tu as bien fait d'avoir eu le courage de quitter la France

[TheoSaeba]

Quant à moi, j'ai déménagé, je vis à Otsu (une trentaine de km du centre de Kyoto), de l'autre côté des montagnes qui bordent l'est de l'ancienne capitale impériale.

Je fais le curieux (et je dois pas être le premier) : tu as atterri au Japon par la force des choses (taf ou autre), ou c'était un objectif?
C'est pas trop dur de s'intégrer dans la société japonaise?

[Fellock]

C'était un objectif. J'ai postulé pour un emploi en 2006 en France et j'ai été pris. Puis, je me suis fait ma place petit à petit.
Quand je suis arrivé, je parlais déjà japonais.
Pour l'intégration, tu passes par plusieurs étapes :
- l'euphorie : tu es sur ton petit nuage et tu ne fais pas vraiment la part des choses. Tu vois tout de manière positive.
- le mal du pays : au bout d'un moment, ta famille et tes amis te manquent. Tu te demandes si tu ne ferais pas mieux de rentrer dans ton pays. Je mentirais si j'affirmais que je ne me suis pas posé la question. Mais c'est quand tu parviens à surmonter cette étape (difficile) que les choses deviennent intéressantes.
- la part des choses : Après avoir vécu l'extrême positif et l'extrème négatif, tu fais enfin la part des choses. Et c'est là que tu comprends vrament si tu aimes ce pays ou pas.

Pendant plusieurs années, j'étais heureux dans ma vie de famille, mais pas sur le plan professionnel. Je bossais pour une compagnie japonaise qui n'avait aucune reconnaissance pour son personnel. Elle a fait faillite, puis elle a été reprise par une direction bien pire. Pendant des années, je me suis senti prisonnier de ce travail qui n'augmentait pas les salaires (ils avaient même été diminués de 300 €, ce qui fait mal quand tu touches 2 500 € par mois). Finalement, depuis 2019, je bosse tranquillement chez moi. Fini les week-ends au boulot, je peux enfin les passer avec mes enfants et la cerise sur le gâteau est l'achat de notre maison (enfin). Ma pension de retraite sera ridicule, j'ai donc mis la priorité sur l'achat d'une maison. Ca et mon visa permanent constituent des trophées qui me prouvent que j'ai réussi à m'établir dans ce pays, alors que mes profs de lycée et même defac me disaient de ne pas trop compter là-dessus.

[TheoSaeba]

J'ai l'impression que tu as bien su guider ta carrière pour arriver à un rêve de longue date, même si tu as eu des déconfitures.
Ça fait plaisir à entendre :).

Pour l'intégration, tu as le même discours que des amis expats, qu'ils aient finis par s'établir à l'étranger ou bien par revenir en France.
Ma question était plus dans le sens de "comment la société a accepté de t'intégrer". L'intégration dans une société dépend beaucoup de la culture et du mode vie locaux, et il est plus difficile de s'intégrer dans certains pays.
Je me demandais si c'était le cas du Japon, si c'était "facile" de se faire des amis japonais.

Dans un autre post, tu mentionnes que tu es prof de fac.
Je comprends que tu as réussi à réorienter une profession privée "industrielle" vers une profession publique d'enseignement?