DONKEY KONG COUNTRY : 30 ans déjà !

[dami1]

C’était en novembre 1994. Alors que les 16 bits glissaient gentiment vers le placard en prévision de l’arrivée prochaine des nouvelles consoles CD et de « l’Ultra 64 », la Super Nintendo a fait preuve d’un rebond inattendu en faisant renaître une figure historique de la firme.


Un retour inattendu 


Jadis connu pour balancer des tonneaux à la figure d’un certain « Jumpman », Donkey Kong était devenu, au milieu des années 90, une figure ringarde de Nintendo. Il faut dire que le gameplay vieillissant du hit d’arcade des années 80 ne correspondait plus aux critères des kids de cette époque, qui ont grandi avec Jumpman… devenu Mario. Conscient que « DK » avait disparu de la circulation, Nintendo prépara gentiment les esprits avec un certain Donkey Kong (ou Donkey Kong 94) sur sa console portable monochrome, juste avant l’été 1994. Un jeu reprenant les rudiments du titre historique, agrémentés de quelques niveaux bonus. Mais c’est grâce à la révolution de l’infographie en 3D que Donkey Kong allait véritablement renaître.

 Donkey Kong sur Nes puis, Game Boy : le seul gorille que les joueurs connaissaient à l'aune de la sortie de DKC.

La Révolution Silicon Graphics


Après avoir fait ses preuves dans le septième art, l’imagerie 3D commence à titiller l’industrie du jeu vidéo. En point d’orgue, Silicon Graphics, une entreprise réputée pour fournir le support technologique ayant permis les effets visuels de Terminator 2 et Jurassic Park. SEGA of America est le premier à envisager un partenariat, avant que le siège japonais ne mette fin à cette initiative. Qu’à cela ne tienne, Nintendo saisit l’opportunité et conclut un accord avec Silicon Graphics pour une coopération ponctuelle sur 16bits , mais surtout pour préparer son futur système 64 bits.
Cependant, peu de studios sont capables de tirer parti de cette avancée technologique. Parmi eux, RARE Software décide d’investir une grande partie de ses bénéfices dans des stations graphiques fournies par la firme américaine. Déjà bien connu de Nintendo pour avoir signé de nombreux titres à succès sur 8 bits, RARE se voit confier un projet ambitieux assorti d’un partenariat à long terme avec le géant japonais. Après avoir présenté une démo impressionnante, Nintendo accepte de leur confier une de ses licences historiques, alors tombée en désuétude.

La naissance de Diddy Kong, partenaire de Donkey dans le soft, via les stations Silicon Graphics.

Et la SNES gagna trois ans de vie…


Les mois sont difficiles, mais l’équipe réussit à présenter son jeu lors du CES 1994. Alors que l’on parle de CD-Rom et que les mots « réalité virtuelle » commencent à s’imposer dans le jargon vidéoludique, tous les regards se tournent vers… la SNES ! Avec le jeu développé par Rare, Nintendo répond à SEGA, qui, l’année précédente, avait marqué les esprits avec Aladdin de Virgin. Le jeu est une véritable prouesse technique, au point que beaucoup peinent à croire qu’il tourne sur une console 16 bits.

Lors de sa sortie en novembre 1994, l’impact est colossal : d’une beauté à couper le souffle, ultra-jouable, et porté par une bande-son exceptionnelle, Donkey Kong Country semble, à lui seul, clore la mythique guerre des consoles de quatrième génération. Résultat : 9 millions de cartouches vendues, soit le deuxième plus grand succès de la SNES, juste derrière Super Mario World, et ce, malgré une console en fin de vie et l’arrivée de la concurrence.

La beauté, la variété, le fun.

Evidemment, la soft sera l'évènement de ce Noël 1994 et plusieurs magazines consacreront leur couverture à cet immense HIT à qui, il ne manquera qu'un mode deux joueurs en simultané. Parmi ceux-ci, Nintendo Player, qui "offrira" en bonus de son numéro de novembre une VHS sur le making of du tire, doublée (à la va-vite) dans la langue de Molière.

Alors que le catalogue de la Super Nintendo se raréfie, Donkey Kong Country donnera naissance à deux suites de grande qualité. Ces jeux permettront à la SNES de demeurer sous les projecteurs de l’actualité vidéoludique pendant un certain temps, en mettant en avant des prouesses visuelles impressionnantes qui, parfois, surpasseront celles des productions des consoles de nouvelle génération.

Donkey Kong Country est un titre intemporel, qui, trente ans après, ne semble pas subir les affres du temps et reste un plaisir vidéoludique, autant qu’une leçon de gameplay. Une merveille qui vaut la peine d’être touchée, si ce n’est déjà fait.

[drfloyd]

Pas connu ce jeu à l'époque. J'avais quitté depuis 2 ans le monde la console... j'etais à font sur PC.

Mais un jeu essentiel de l'histoire vidéoludique.

[François]

Le jeu n'était pas tout à fait à la hauteur de mes attentes mais je n'oublie pas la claque monstrueuse qu'il représentait à l'époque : il m'arrive régulièrement de le relancer pour profiter de ses meilleurs passages. Merci pour la piqûre de rappel.

[Loenji]

Bon article !  

Avant DKC, la 3D pre-rendered, c'était extrêmement rare et ça se limitait à du flat shading ( Viewpoint sur Neo Geo, quelques éléments de Sonic 1 sur MD...).
Donc grosse claque visuelle, et super propre par rapport à la 3D mappée temps réelle des 32-bits naissantes, avec leurs textures en faible résolution, aliasing et effet de warping sur des gros polygones taillés à la hâche.

Grande qualité de la bande son également, avec des compositeurs qui ont su négocier les lourdes contraintes de la puce sonore de la Snes.

Niveau jouabilité, ça répond bien, pas de soucis.
Du level design assez classique tout de même. Mais le jeu a bien vieilli, c'est un peu un concentré de plate-forme classique, avec cette esthétique impressionante à l'époque, aujourd'hui encore agréable à l'oeil.
Bien des jeux en pre-rendered sortis après ne vieilliront pas aussi bien ( en cause des couleurs et des "éclairages" trop criards ).

[tilou]

Au final donkey a fait perdurer la super Nintendo

[Lequintal]

Bel article

Quel jeu à l'époque, j'y avais joué chez mon pote, j'étais resté scotché, on avait pris une claque 

[RetroBalboa007]

Je me souviens encore des premières images vues dans les magazines de l'époque, avec ces histoires sur les rendus des stations silicon graphics, c'était dingue ! 
Et une fois le jeu devant nous, avec la manette, on s'était pris une claque visuelle mais pas que, car le jeu était incroyablement bon et amusant ! 

[dami1]

La légende raconte que, face à l'engouement suscité par DKC, Shigeru Miyamoto aurait voulu offrir sa propre réponse : Yoshi's Island !

[SMR]

Je n'ai pas eu ce jeu à sa sortie mais j'y jouais chez une amie qui l'avait reçu pour Noël 1994. Curieusement, peut-être habitué à un certain design sur SNES, je n'avais pas trouvé le jeu beau à l'époque. Je le trouvais brouillon graphiquement. Je pense qu'au fond de moi, je ne voulais pas quitter mon univers 16 bits très coloré et très rectiligne.
Par contre, le jeu était long, très long (qui a eu les 101%?) et ça j'ai immédiatement adoré.

[killvan]

Sans doute un des 5 meilleurs jeux de la SNES. Un incontournable de la plateforme 2D, encore aujourd'hui.

[François]

La légende raconte que, face à l'engouement suscité par DKC, Shigeru Miyamoto aurait voulu offrir sa propre réponse : Yoshi's Island !

Il est difficile, pour ne pas dire impossible, de connaître la réaction véritable de Miyamoto vis à vis de Donkey Kong Country. Pendant des années, il était acté qu'il détestait le jeu et avait créé Yoshi's Island en réaction : j'avais accueilli en ce sens SMW2 qui proposait à mon goût une bien meilleure jouabilité et game design. Cependant, la source à l'origine de cette rumeur de détestation a été remise en cause et n'est plus viable.

On peut considérer au moins que Miyamoto avait envie de faire un jeu aussi bien que DKC, voire meilleur. De l'émulation réciproque entre créateurs : l'histoire est vraisemblable et me plaît telle quelle. Et puis cela nous fait deux très bons jeux de plate-forme sur la reine des 16-bits 

[on-off]

Musiques superbes !

[dami1]

Par contre, le jeu était long, très long (qui a eu les 101%?) et ça j'ai immédiatement adoré.

Pas moi, mais je n'étais pas peu fier de finir le jeu du haut de mes 11/12 ans (après de lonnnngsss mois).
D'ailleurs j'avais appelé la hotline de Nintendo à l'époque en leur disant que je ne n'arrivais pas à battre le boss final et le gars était quelque peu surpris d'entendre un minot d'arriver aussi loin et de coincer à pareil endroit alors que l'aventure se révélait bien plus hard.

Sans doute un des 5 meilleurs jeux de la SNES. Un incontournable de la plateforme 2D, encore aujourd'hui.

Top 1 pour moi mais je ne suis objectif, ce fut mon premier soft snes.

La légende raconte que, face à l'engouement suscité par DKC, Shigeru Miyamoto aurait voulu offrir sa propre réponse : Yoshi's Island !

Il est difficile, pour ne pas dire impossible, de connaître la réaction véritable de Miyamoto vis à vis de Donkey Kong Country. Pendant des années, il était acté qu'il détestait le jeu et avait créé Yoshi's Island en réaction : j'avais accueilli en ce sens SMW2 qui proposait à mon goût une bien meilleure jouabilité et game design. Cependant, la source à l'origine de cette rumeur de détestation a été remise en cause et n'est plus viable.

On peut considérer au moins que Miyamoto avait envie de faire un jeu aussi bien que DKC, voire meilleur. De l'émulation réciproque entre créateurs : l'histoire est vraisemblable et me plaît telle quelle. Et puis cela nous fait deux très bons jeux de plate-forme sur la reine des 16-bits 

Dans tous les cas, ça reste deux plates-former incroyables...

[dami1]

Musiques superbes !

Quel souvenir !

[Hicks]

Salut ! sympa ce rappel.

Alors par contre je n'ai jamais accroché a ce jeu, je n'ai pas su apprécier les graphismes à l'époque et maintenant c'est la même chose.

Comparer a Super Mario World pour moi y a pas photo, Donkey Kong me semble sombre, beaucoup moins coloré, bref limite moche.

[RPG]

J'avais la Megadrive a l’époque mais a fore de voir le jeu en continue dans la presse JV , j'ai réussi a convaincre mes parents de me prendre la SNES pour ce jeu.

Donc petit détour a Toys R us Belle épine et prise du pack Donkey Kong ... Hélas la boite a fini a la poubelle (ce que je regrette énormément. ^^')

Le jeu lui m'en a mis plein les yeux tant il était magnifique (passage sous l'eau / dans la neige) , maniabilité  au top et OST qui est un vrai plaisir a écouter. (même l'intro du jeu déboite.)

J'ai toujours ma cartouche et console d’époque et il est pour moi le meilleur jeu que j'ai fait avec cette console . (d'autre jeu SNES que j’adore mais fait plus tard avec ému. )

Au final le début d'une série que j'apprécie énormément et aujourd'hui encore les nouveaux épisode sont très bon . (tropical et tropical freeze)

[dc103chaos]

C était incroyable a l époque ce jeu , on mater la VHS en boucle , ralenti , analyse des images du jeu , des dessins ,
Je me souviens dans la scène des beta testeurs il y as un passage qui disait donkey Kong country plus t y joue et plus tu as envie d'y jouer , 
Et c'est complètement vrai quand j'ai i eu enfin la cartouche, et même après avoir fini la 1er fois le jeu , ja i relance directement une partie ,  j y ai rejouer encore et encore , 
Il y as une expression au USA qui parle d être accro comme donkeykong, et je constate qu il ont réussi a renouvelé la dépendance avec ce DKC

[dami1]

J'avais la Megadrive a l’époque mais a fore de voir le jeu en continue dans la presse JV , j'ai réussi a convaincre mes parents de me prendre la SNES pour ce jeu.

Le jeu lui m'en a mis plein les yeux tant il était magnifique (passage sous l'eau / dans la neige) , maniabilité  au top et OST qui est un vrai plaisir a écouter. (même l'intro du jeu déboite.)

J'ai toujours ma cartouche et console d’époque et il est pour moi le meilleur jeu que j'ai fait avec cette console . (d'autre jeu SNES que j’adore mais fait plus tard avec ému. )

Tout pareil.

[tieutieu]

Ah la la quel souvenir ce Dkc.. il a clairement apporté un second souffle à la super n'es !
J'ai rarement autant regardé une VHS que celle de sa présentation (et celle de la super Nintendo clairement).
Et c'est encore mieux si c'est grâce à lui qu'on a eu Yoshi s island

[Vortex]

Pas joué a l’époque , mais claque monumentale en voyant les graphismes dans les magazines.