Netflix, OCS & Co, le topic officiel
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Pour Tulsa King, il faut être fan de Stallone tout de même. Je trouve les personnages sans grand intérêt, seul le barman et l'informaticien ont un peu de relief.rhod-atari a écrit:Après Yellowstone, Tulsa King, je viens de commencer LANDMAN, j'ai accroché en 10 minutes. J'adore le perso joué par Billy Bob Thornton
C'est une série qui manque sérieusement de tension, je veux dire c'est un gars contre la mafia tout de même et ça passe crème, limite Stallone qui lève un sourcil (enfin s'il peut avec tout ce botox). La première saison avait un petit attrait de voir Sly dans une série mais l'effet retombe assez vite, je m'ennuie ferme durant cette seconde saison.
Elritone- Patient contaminé
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
@Lequintal, la fille de Billy bob T. envoi du lourd c'est clair ;-)
J'aime bien le côté décalé de la série, justement sur la mafia.
y a quand même pas mal de morts, ça passe pas si crème que ça
J'aime bien le côté décalé de la série, justement sur la mafia.
y a quand même pas mal de morts, ça passe pas si crème que ça
Lequintal offre 1 suppo à ce post!
Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Sauf que cela touche des personnages secondaires pour ne pas dire des figurants.
- Spoiler:
- - Le père de Chikie, Pete le boss dans la première saison
- L'indien dans la seconde saison
Pour le reste la bande à Manfredi s'en sort indemne
Elritone- Patient contaminé
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
rhod-atari a écrit:Les séries M TV c'est vraiment du bon.
Après Yellowstone, Tulsa King, je viens de commencer LANDMAN, j'ai accroché en 10 minutes. J'adore le perso joué par Billy Bob Thornton
Merci pour cette découverte.
je viens de regarder les 3 premiers épisodes.
ça envoie beaucoup de promesses. J'adore. en plus on sent qu'il y a matière à developper l'histoire dans plein de chemins : pétrole, drogue, histoire du héros, de son fils, de sa fille.
Si tu aimes je te conseille une série que j'avais reviewé ici et qui se déroule aussi dans l'ouest américain, aussi avec billy bob thornton GOLIATH. une tuerie
corben- Docteur *
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Je viens de commencer la série Senna sur Netflix.
Alors oui c’est une biographie donc on connaît déjà la fin , c’est un peu mou , mais les scènes de courses de voitures sont de la folie pure , elles sont supers immersives et intenses , elles donneraient presque la gerbe , on a vraiment l’impression d’être sur le circuit.
Alors oui c’est une biographie donc on connaît déjà la fin , c’est un peu mou , mais les scènes de courses de voitures sont de la folie pure , elles sont supers immersives et intenses , elles donneraient presque la gerbe , on a vraiment l’impression d’être sur le circuit.
Vortex- Interne
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Vu Evil, disponible sur Arte.
Dans les années 50 en suède, un adolescent à problème, se retrouve dans un pensionnat qui fait rêver des nostalgiques du bizutage institutionnalisé ! Ce p'tit bonhomme est un sportif accompli avec une tête bien pleine, difficile, quand on est bon en tout, de s'intégrer dans la société, si en plus on ajoute à cela un paternel un peu trop affectueux de la ceinture, on comprend mieux, les problèmes du p'tit gars.
Bon, j'ai très moyennement apprécié, le jeu des acteurs est hétérogène, on s'attend à une escalade dans les brimades, un basculement de victime à bourreau mais tout retombe comme un soufflé raté et pour couronner le tout, le personnage vit une idylle ... Bref pas pour moi.
Vu Les gouttes de dieu / Drops of god, tiré du manga que je ne connais pas.
C'est la fille de papounet, qui a un don pour l'oenologie, papounet l'entraîne dans la cave en tout bien tout honneur, jusqu'au drame du coma étyllique, au sens propre ! Devenue adulte, Madame ne peut même plus prendre une goutte (pas de dieu) sans saigner du pif abondamment et tomber dans le coma, une véritable alcoolique anonyme.
Depuis le drame enfantin, papounet est parti s'exiler au Japon où il a fait fortune avec du bon vin mais il est au plus mal, il demande à sa fille de rappliquer fissa mais elle arrive trop tard, il passe l'arme à gauche (de la bouteille forcément) et tout s'enchaîne !
Obsèque couleur locale et le fil rouge (pas le vin) de l'intrigue : l'héritage aux airs de concours oenologique pour amateurs éclairés !
Ouais vous avez bien lu, Madame qui fait un coma à coup de vapeurs d'alcool va devoir lutter contre la figure montante nippone de l'oenologie mondiale ...
Là aussi je n'ai pas aimé. Le jeu de l'actrice étant particulièrement médiocre mais bon elle parle japonais et anglais. Issei, l'oenologue quand à lui est plutôt bon. Dommage parce que l'on sent que le concours est minutieusement préparé, même si l'on peut fortement discuté de l'issue. L'aspect oenologique reste assez plaisant à voir et la passion pour cet art est bien présent. Là aussi tout se termine bien, les gentils en sortent grandis et les vilains ne gagnent pas, trop manichéen pour moi.
Dans les années 50 en suède, un adolescent à problème, se retrouve dans un pensionnat qui fait rêver des nostalgiques du bizutage institutionnalisé ! Ce p'tit bonhomme est un sportif accompli avec une tête bien pleine, difficile, quand on est bon en tout, de s'intégrer dans la société, si en plus on ajoute à cela un paternel un peu trop affectueux de la ceinture, on comprend mieux, les problèmes du p'tit gars.
Bon, j'ai très moyennement apprécié, le jeu des acteurs est hétérogène, on s'attend à une escalade dans les brimades, un basculement de victime à bourreau mais tout retombe comme un soufflé raté et pour couronner le tout, le personnage vit une idylle ... Bref pas pour moi.
Vu Les gouttes de dieu / Drops of god, tiré du manga que je ne connais pas.
C'est la fille de papounet, qui a un don pour l'oenologie, papounet l'entraîne dans la cave en tout bien tout honneur, jusqu'au drame du coma étyllique, au sens propre ! Devenue adulte, Madame ne peut même plus prendre une goutte (pas de dieu) sans saigner du pif abondamment et tomber dans le coma, une véritable alcoolique anonyme.
Depuis le drame enfantin, papounet est parti s'exiler au Japon où il a fait fortune avec du bon vin mais il est au plus mal, il demande à sa fille de rappliquer fissa mais elle arrive trop tard, il passe l'arme à gauche (de la bouteille forcément) et tout s'enchaîne !
Obsèque couleur locale et le fil rouge (pas le vin) de l'intrigue : l'héritage aux airs de concours oenologique pour amateurs éclairés !
Ouais vous avez bien lu, Madame qui fait un coma à coup de vapeurs d'alcool va devoir lutter contre la figure montante nippone de l'oenologie mondiale ...
Là aussi je n'ai pas aimé. Le jeu de l'actrice étant particulièrement médiocre mais bon elle parle japonais et anglais. Issei, l'oenologue quand à lui est plutôt bon. Dommage parce que l'on sent que le concours est minutieusement préparé, même si l'on peut fortement discuté de l'issue. L'aspect oenologique reste assez plaisant à voir et la passion pour cet art est bien présent. Là aussi tout se termine bien, les gentils en sortent grandis et les vilains ne gagnent pas, trop manichéen pour moi.
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
J'ai maté l'intégrale de Six Feet Under ...
C'est vingt ans après la fin de la série, que je me lance enfin dans la découverte de Six Feet Under, une série qui fait incontestablement partie des monuments des années 90/2000. Et c'est encore HBO qui s'y colle avec une série qui s'inscrit dans la droite lignées des grands succès de la firme, juste après Oz (1998) et Les Soprano (1999) et juste avant Band of Brothers (2001) et The Wire (2002). Nous sommes donc en 2001 lorsque Six Feet Under sort sur les petits écrans, dans l'âge d'Or des production made in HBO. Et c'est à Alan Ball qu'on doit la création de la série, le scénariste du fameux American Beauty de Sam Mendès et pour lequel il reçu l’Oscar du meilleur scénario en 1999. Avec Six Feet Under, il poursuit donc une mécanique déjà mise à l’œuvre dans American Beauty et qui consiste à étudier les atermoiements existentiels des membres d’une famille dysfonctionnelle, mais ici en les poussant à son paroxysme.
Alors, Six Feet Under ça parle de quoi ? Eh bien, ça parle d'une famille les Fisher, qui sont à la tête d’une entreprise de pompes funèbres et dont le père fondateur Nathaniel Fisher Sr. (Richard Jenkins) vient de mourir. La mère Ruth (Frances Conroy) la fille (Lauren Ambrose) et les deux fils David (Michael C. Hall) et Nate (Peter Krause) vivent tous dans une demeure située juste au-dessus de la chambre funéraire. Alan Ball profite parfaitement de chacun des cinq membres de la famille Fisher pour explorer des thèmes tout à la fois universels et spécifiques de la société américaine contemporaine qui met en avant la réussite individuelle et la richesse matérielle (ou le rêve américain). Comment se caractérise cette famille contemporaine ? Comment et pourquoi est-elle devenue ce qu’elle est aujourd’hui ? Quelles sont les tensions qui la traversent ? Ce sont toutes les questions auxquelles Alan Ball et son équipe de scénaristes tentent de répondre à travers chaque épisode de la série et à travers chaque personnage de cette jolie famille de croque-morts.
Parlons justement des personnage et commençons par Ruth, la matriarche. Ruth est une femme plutôt rigide et campée sur ses principes, mais qui va voir tout son univers mental basculer à la suite du décès de son époux. Elle va alors se remettre en question, pour vivre des expériences de toute nature et à mille lieux de ses certitudes initiales. Ensuite, vous avez Nate, le fils aîné. Installé depuis plusieurs années à Seattle, Nate revient à Los Angeles pour l’enterrement de son père et se voit contraint, avec son frère et sa mère, de reprendre l’entreprise familiale. D’une personnalité plutôt instable, il tentera en vain de se trouver une ligne de conduite directrice que sa faiblesse de caractère viendra en permanence contrarier. La relation tumultueuse qu'il entretient avec Brenda (Rachel Griffiths), qui est au moins aussi dysfonctionnelle que lui, n’arrangera pas les choses, tout comme la grave lésion cérébrale qui planera au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Passons maintenant à David, le fils cadet. David est l’élément stabilisateur de la famille, mais son homosexualité (tout d’abord refoulée, puis assumée) et le couple tumultueux qu’il forme avec Keith (Matthew St Patrick) viendront perturber un équilibre plus précaire qu’il n’y paraissait. Enfin, vous avez Claire, la jeune sœur. Claire se rêve artiste engagée, sans jamais réellement se rendre compte de son statut lui permettant de vivre toutes ses expériences artistiques, sexuelles et lysergiques et de pouvoir continuer à contempler son nombril sans trop se soucier du lendemain.
Dans Six Feet Under, chaque épisode commence par un gimmick, un sorte de préambule qui voit la mort, bien souvent étrange et surprenante, de l'un des futurs clients de la famille Fisher. Les préparatifs de la cérémonie funéraire, ainsi que la procédure d’embaumement, vont rythmer l’intrigue de chaque épisode. Ce sera alors l'occasion d'étudier le caractère des personnages qui sont tous à la recherche de leur identité, passant bien souvent par des montagnes russes émotionnelles. On est dans l'ambiance dés les premiers épisodes, notamment grâce à un ton très original et un humour noir savoureux. La série développe son univers et on devient très vitre accroc aux déboires de cette famille d'iconoclastes. Mais au fil des saisons, l'intérêt s'étiole un peu et la série s'éloigne peu à peu de se qui faisait son charme. L'expérience "pompes funèbre" disparaît progressivement pour laisser place aux expériences sexuels des personnages, à leurs interrogations de bobos trentenaires et au sujet éprouvant des longues maladies, histoire d'apporter un peu d'émotions facile.
Omniprésente, la sexualité est montrée avec une crudité que l’on n’avait sans doute jamais vue au sein d’une série télévisée, est au centre des préoccupations de chacun des personnages, qui interagissent le plus souvent en fonction de leurs pulsions assumées ou refoulées. Les thématiques sociales ou politiques, notamment anti-républicaines (nous sommes en pleine ère Bush), sont certes présentes mais tout de même marginales. La mécanique semble donc parfaitement huilée et fonctionne à plein sur les deux ou trois premières saisons. Mais Alan Ball s’est pris au piège de la facilité, n’ayant pas anticipé qu’au-delà de la sympathie initiale qui se dégage de ses personnages, leurs comportements répétitifs finiraient par les rendre agaçants, renvoyant sans doute un peu trop à la figure du spectateur sa propre incapacité à s’extraire de ses névroses. Sans parler de l’ennui qui gagne à force d’une prévisibilité comportementale exaspérante. Le constat final assez navrant nous rappelle que changer s’avère le plus souvent une tâche insurmontable pour chacun d’entre nous.
On passe par presque tous les sentiments : joie, tristesse, ennui, dégoût... Et on côtoie le meilleur comme le pire. Tous les personnages sans exception sont à la fois attachants et détestables. Il y a cette espèce d'ambivalence qui suit la série du début jusqu'à la fin et ça laisse un sentiment vraiment mitigé. Si l'on passe au dessus de tout ça, on se retrouve avec une série à l'humour grinçant et mettant en valeur des personnages bien approfondis, mais qui laisse apparaître de trop nombreuses longueurs et quelques épisodes pas forcément utiles. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Six Feet Under reste une très bonne série, mais qui se révèle un peu surévaluée quand on la visionne pour la première fois vingt ans après sa sortie. La dernière saison, avec sa conclusion tant vantée mais un peu surfaite, tourne presque au supplice chinois, ce qui est un comble si l’on repense au plaisir procuré par les deux premières saisons. Mon conseil, regardez les trois premières saisons, mais arrêtez vous là ... les deux dernières ne feront que déprécier la série à vos yeux. (7.5/10)
C'est vingt ans après la fin de la série, que je me lance enfin dans la découverte de Six Feet Under, une série qui fait incontestablement partie des monuments des années 90/2000. Et c'est encore HBO qui s'y colle avec une série qui s'inscrit dans la droite lignées des grands succès de la firme, juste après Oz (1998) et Les Soprano (1999) et juste avant Band of Brothers (2001) et The Wire (2002). Nous sommes donc en 2001 lorsque Six Feet Under sort sur les petits écrans, dans l'âge d'Or des production made in HBO. Et c'est à Alan Ball qu'on doit la création de la série, le scénariste du fameux American Beauty de Sam Mendès et pour lequel il reçu l’Oscar du meilleur scénario en 1999. Avec Six Feet Under, il poursuit donc une mécanique déjà mise à l’œuvre dans American Beauty et qui consiste à étudier les atermoiements existentiels des membres d’une famille dysfonctionnelle, mais ici en les poussant à son paroxysme.
Alors, Six Feet Under ça parle de quoi ? Eh bien, ça parle d'une famille les Fisher, qui sont à la tête d’une entreprise de pompes funèbres et dont le père fondateur Nathaniel Fisher Sr. (Richard Jenkins) vient de mourir. La mère Ruth (Frances Conroy) la fille (Lauren Ambrose) et les deux fils David (Michael C. Hall) et Nate (Peter Krause) vivent tous dans une demeure située juste au-dessus de la chambre funéraire. Alan Ball profite parfaitement de chacun des cinq membres de la famille Fisher pour explorer des thèmes tout à la fois universels et spécifiques de la société américaine contemporaine qui met en avant la réussite individuelle et la richesse matérielle (ou le rêve américain). Comment se caractérise cette famille contemporaine ? Comment et pourquoi est-elle devenue ce qu’elle est aujourd’hui ? Quelles sont les tensions qui la traversent ? Ce sont toutes les questions auxquelles Alan Ball et son équipe de scénaristes tentent de répondre à travers chaque épisode de la série et à travers chaque personnage de cette jolie famille de croque-morts.
Parlons justement des personnage et commençons par Ruth, la matriarche. Ruth est une femme plutôt rigide et campée sur ses principes, mais qui va voir tout son univers mental basculer à la suite du décès de son époux. Elle va alors se remettre en question, pour vivre des expériences de toute nature et à mille lieux de ses certitudes initiales. Ensuite, vous avez Nate, le fils aîné. Installé depuis plusieurs années à Seattle, Nate revient à Los Angeles pour l’enterrement de son père et se voit contraint, avec son frère et sa mère, de reprendre l’entreprise familiale. D’une personnalité plutôt instable, il tentera en vain de se trouver une ligne de conduite directrice que sa faiblesse de caractère viendra en permanence contrarier. La relation tumultueuse qu'il entretient avec Brenda (Rachel Griffiths), qui est au moins aussi dysfonctionnelle que lui, n’arrangera pas les choses, tout comme la grave lésion cérébrale qui planera au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Passons maintenant à David, le fils cadet. David est l’élément stabilisateur de la famille, mais son homosexualité (tout d’abord refoulée, puis assumée) et le couple tumultueux qu’il forme avec Keith (Matthew St Patrick) viendront perturber un équilibre plus précaire qu’il n’y paraissait. Enfin, vous avez Claire, la jeune sœur. Claire se rêve artiste engagée, sans jamais réellement se rendre compte de son statut lui permettant de vivre toutes ses expériences artistiques, sexuelles et lysergiques et de pouvoir continuer à contempler son nombril sans trop se soucier du lendemain.
Dans Six Feet Under, chaque épisode commence par un gimmick, un sorte de préambule qui voit la mort, bien souvent étrange et surprenante, de l'un des futurs clients de la famille Fisher. Les préparatifs de la cérémonie funéraire, ainsi que la procédure d’embaumement, vont rythmer l’intrigue de chaque épisode. Ce sera alors l'occasion d'étudier le caractère des personnages qui sont tous à la recherche de leur identité, passant bien souvent par des montagnes russes émotionnelles. On est dans l'ambiance dés les premiers épisodes, notamment grâce à un ton très original et un humour noir savoureux. La série développe son univers et on devient très vitre accroc aux déboires de cette famille d'iconoclastes. Mais au fil des saisons, l'intérêt s'étiole un peu et la série s'éloigne peu à peu de se qui faisait son charme. L'expérience "pompes funèbre" disparaît progressivement pour laisser place aux expériences sexuels des personnages, à leurs interrogations de bobos trentenaires et au sujet éprouvant des longues maladies, histoire d'apporter un peu d'émotions facile.
Omniprésente, la sexualité est montrée avec une crudité que l’on n’avait sans doute jamais vue au sein d’une série télévisée, est au centre des préoccupations de chacun des personnages, qui interagissent le plus souvent en fonction de leurs pulsions assumées ou refoulées. Les thématiques sociales ou politiques, notamment anti-républicaines (nous sommes en pleine ère Bush), sont certes présentes mais tout de même marginales. La mécanique semble donc parfaitement huilée et fonctionne à plein sur les deux ou trois premières saisons. Mais Alan Ball s’est pris au piège de la facilité, n’ayant pas anticipé qu’au-delà de la sympathie initiale qui se dégage de ses personnages, leurs comportements répétitifs finiraient par les rendre agaçants, renvoyant sans doute un peu trop à la figure du spectateur sa propre incapacité à s’extraire de ses névroses. Sans parler de l’ennui qui gagne à force d’une prévisibilité comportementale exaspérante. Le constat final assez navrant nous rappelle que changer s’avère le plus souvent une tâche insurmontable pour chacun d’entre nous.
On passe par presque tous les sentiments : joie, tristesse, ennui, dégoût... Et on côtoie le meilleur comme le pire. Tous les personnages sans exception sont à la fois attachants et détestables. Il y a cette espèce d'ambivalence qui suit la série du début jusqu'à la fin et ça laisse un sentiment vraiment mitigé. Si l'on passe au dessus de tout ça, on se retrouve avec une série à l'humour grinçant et mettant en valeur des personnages bien approfondis, mais qui laisse apparaître de trop nombreuses longueurs et quelques épisodes pas forcément utiles. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Six Feet Under reste une très bonne série, mais qui se révèle un peu surévaluée quand on la visionne pour la première fois vingt ans après sa sortie. La dernière saison, avec sa conclusion tant vantée mais un peu surfaite, tourne presque au supplice chinois, ce qui est un comble si l’on repense au plaisir procuré par les deux premières saisons. Mon conseil, regardez les trois premières saisons, mais arrêtez vous là ... les deux dernières ne feront que déprécier la série à vos yeux. (7.5/10)
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
SQUID GAME 2 arrive sur Netflix...
Mais je suis sceptique... y aura plus du tout l'effet de surprise.
Mais je suis sceptique... y aura plus du tout l'effet de surprise.
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Curieux, car j'avais bien aimé la saison 1, mais effectivement il y a des chances pour que ça ne soit qu'une redite sans grand intérêt sauf s'ils se sont vraiment appliqués à réaliser une vraie "suite" (ou continuité)
Je regarderai un jour, courant 2025, si je n'ai pas oublié entre temps.
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RetroBalboa007- Infirmier
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Je m'éclate avec FOR ALL MANKIND sur C+/Apple TV
Fin de siason 2 au top, et début de saison 3 étonnant.
Fin de siason 2 au top, et début de saison 3 étonnant.
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
drfloyd a écrit:Je m'éclate avec FOR ALL MANKIND sur C+/Apple TV
Fin de siason 2 au top, et début de saison 3 étonnant.
Je me suis aussi régalé et j'attends la prochaine saison avec tellement d'impatience !
jahfwed- Patient incurable
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Meilleur final de tous les temps , point barre.lessthantod a écrit:J'ai maté l'intégrale de Six Feet Under ...
C'est vingt ans après la fin de la série, que je me lance enfin dans la découverte de Six Feet Under, une série qui fait incontestablement partie des monuments des années 90/2000. Et c'est encore HBO qui s'y colle avec une série qui s'inscrit dans la droite lignées des grands succès de la firme, juste après Oz (1998) et Les Soprano (1999) et juste avant Band of Brothers (2001) et The Wire (2002). Nous sommes donc en 2001 lorsque Six Feet Under sort sur les petits écrans, dans l'âge d'Or des production made in HBO. Et c'est à Alan Ball qu'on doit la création de la série, le scénariste du fameux American Beauty de Sam Mendès et pour lequel il reçu l’Oscar du meilleur scénario en 1999. Avec Six Feet Under, il poursuit donc une mécanique déjà mise à l’œuvre dans American Beauty et qui consiste à étudier les atermoiements existentiels des membres d’une famille dysfonctionnelle, mais ici en les poussant à son paroxysme.
Alors, Six Feet Under ça parle de quoi ? Eh bien, ça parle d'une famille les Fisher, qui sont à la tête d’une entreprise de pompes funèbres et dont le père fondateur Nathaniel Fisher Sr. (Richard Jenkins) vient de mourir. La mère Ruth (Frances Conroy) la fille (Lauren Ambrose) et les deux fils David (Michael C. Hall) et Nate (Peter Krause) vivent tous dans une demeure située juste au-dessus de la chambre funéraire. Alan Ball profite parfaitement de chacun des cinq membres de la famille Fisher pour explorer des thèmes tout à la fois universels et spécifiques de la société américaine contemporaine qui met en avant la réussite individuelle et la richesse matérielle (ou le rêve américain). Comment se caractérise cette famille contemporaine ? Comment et pourquoi est-elle devenue ce qu’elle est aujourd’hui ? Quelles sont les tensions qui la traversent ? Ce sont toutes les questions auxquelles Alan Ball et son équipe de scénaristes tentent de répondre à travers chaque épisode de la série et à travers chaque personnage de cette jolie famille de croque-morts.
Parlons justement des personnage et commençons par Ruth, la matriarche. Ruth est une femme plutôt rigide et campée sur ses principes, mais qui va voir tout son univers mental basculer à la suite du décès de son époux. Elle va alors se remettre en question, pour vivre des expériences de toute nature et à mille lieux de ses certitudes initiales. Ensuite, vous avez Nate, le fils aîné. Installé depuis plusieurs années à Seattle, Nate revient à Los Angeles pour l’enterrement de son père et se voit contraint, avec son frère et sa mère, de reprendre l’entreprise familiale. D’une personnalité plutôt instable, il tentera en vain de se trouver une ligne de conduite directrice que sa faiblesse de caractère viendra en permanence contrarier. La relation tumultueuse qu'il entretient avec Brenda (Rachel Griffiths), qui est au moins aussi dysfonctionnelle que lui, n’arrangera pas les choses, tout comme la grave lésion cérébrale qui planera au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Passons maintenant à David, le fils cadet. David est l’élément stabilisateur de la famille, mais son homosexualité (tout d’abord refoulée, puis assumée) et le couple tumultueux qu’il forme avec Keith (Matthew St Patrick) viendront perturber un équilibre plus précaire qu’il n’y paraissait. Enfin, vous avez Claire, la jeune sœur. Claire se rêve artiste engagée, sans jamais réellement se rendre compte de son statut lui permettant de vivre toutes ses expériences artistiques, sexuelles et lysergiques et de pouvoir continuer à contempler son nombril sans trop se soucier du lendemain.
Dans Six Feet Under, chaque épisode commence par un gimmick, un sorte de préambule qui voit la mort, bien souvent étrange et surprenante, de l'un des futurs clients de la famille Fisher. Les préparatifs de la cérémonie funéraire, ainsi que la procédure d’embaumement, vont rythmer l’intrigue de chaque épisode. Ce sera alors l'occasion d'étudier le caractère des personnages qui sont tous à la recherche de leur identité, passant bien souvent par des montagnes russes émotionnelles. On est dans l'ambiance dés les premiers épisodes, notamment grâce à un ton très original et un humour noir savoureux. La série développe son univers et on devient très vitre accroc aux déboires de cette famille d'iconoclastes. Mais au fil des saisons, l'intérêt s'étiole un peu et la série s'éloigne peu à peu de se qui faisait son charme. L'expérience "pompes funèbre" disparaît progressivement pour laisser place aux expériences sexuels des personnages, à leurs interrogations de bobos trentenaires et au sujet éprouvant des longues maladies, histoire d'apporter un peu d'émotions facile.
Omniprésente, la sexualité est montrée avec une crudité que l’on n’avait sans doute jamais vue au sein d’une série télévisée, est au centre des préoccupations de chacun des personnages, qui interagissent le plus souvent en fonction de leurs pulsions assumées ou refoulées. Les thématiques sociales ou politiques, notamment anti-républicaines (nous sommes en pleine ère Bush), sont certes présentes mais tout de même marginales. La mécanique semble donc parfaitement huilée et fonctionne à plein sur les deux ou trois premières saisons. Mais Alan Ball s’est pris au piège de la facilité, n’ayant pas anticipé qu’au-delà de la sympathie initiale qui se dégage de ses personnages, leurs comportements répétitifs finiraient par les rendre agaçants, renvoyant sans doute un peu trop à la figure du spectateur sa propre incapacité à s’extraire de ses névroses. Sans parler de l’ennui qui gagne à force d’une prévisibilité comportementale exaspérante. Le constat final assez navrant nous rappelle que changer s’avère le plus souvent une tâche insurmontable pour chacun d’entre nous.
On passe par presque tous les sentiments : joie, tristesse, ennui, dégoût... Et on côtoie le meilleur comme le pire. Tous les personnages sans exception sont à la fois attachants et détestables. Il y a cette espèce d'ambivalence qui suit la série du début jusqu'à la fin et ça laisse un sentiment vraiment mitigé. Si l'on passe au dessus de tout ça, on se retrouve avec une série à l'humour grinçant et mettant en valeur des personnages bien approfondis, mais qui laisse apparaître de trop nombreuses longueurs et quelques épisodes pas forcément utiles. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Six Feet Under reste une très bonne série, mais qui se révèle un peu surévaluée quand on la visionne pour la première fois vingt ans après sa sortie. La dernière saison, avec sa conclusion tant vantée mais un peu surfaite, tourne presque au supplice chinois, ce qui est un comble si l’on repense au plaisir procuré par les deux premières saisons. Mon conseil, regardez les trois premières saisons, mais arrêtez vous là ... les deux dernières ne feront que déprécier la série à vos yeux. (7.5/10)
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
jahfwed a écrit:drfloyd a écrit:Je m'éclate avec FOR ALL MANKIND sur C+/Apple TV
Fin de siason 2 au top, et début de saison 3 étonnant.
Je me suis aussi régalé et j'attends la prochaine saison avec tellement d'impatience !
Il y a combien de saisons déja ?
Oui donc la fin de saison 2 top, et un debut de saison 3 etonnant. La série semble avoir changé de rythme... à voir si ca ne tombe pas dans le grand n'importe quoi irréaliste.
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
drfloyd a écrit:jahfwed a écrit:drfloyd a écrit:Je m'éclate avec FOR ALL MANKIND sur C+/Apple TV
Fin de siason 2 au top, et début de saison 3 étonnant.
Je me suis aussi régalé et j'attends la prochaine saison avec tellement d'impatience !
Il y a combien de saisons déja ?
Oui donc la fin de saison 2 top, et un debut de saison 3 etonnant. La série semble avoir changé de rythme... à voir si ca ne tombe pas dans le grand n'importe quoi irréaliste.
Il y a 4 saisons sorties, pour le moment, la 5eme va arriver.
En effet le rythme change a un moment, les années sont passées mais il n'en reste pas moins l'excitation de l'exploration. Perso je n'ai pas trouvé que ça partait en sucette intergalactique, j'espère pour toi que tu kifferas aussi.
jahfwed- Patient incurable
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JimmyDeanInTheStreets... offre 1 suppo à ce post!
Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
C'est parfois un peu gros, mais bon
La station spatiale construite aussi rapidement, et ouverte directement au tourisme.... c'est un peu WTF
Et le vieillissement des persos est pas super bien gérée
La station spatiale construite aussi rapidement, et ouverte directement au tourisme.... c'est un peu WTF
Et le vieillissement des persos est pas super bien gérée
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Ils auraient dû attendre 20 ans pour tourner une saison supplémentaire pour plus de réalisme à tous points dd vue.drfloyd a écrit:C'est parfois un peu gros, mais bon
La station spatiale construite aussi rapidement, et ouverte directement au tourisme.... c'est un peu WTF
Et le vieillissement des persos est pas super bien gérée
Vortex- Interne
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
drfloyd a écrit:Et le vieillissement des persos est pas super bien gérée
Allons Doc c'est bien connu, on vieillit moins vite dans l’espace !
Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
C'est compliqué de faire vieillir des acteurs sur une période de 25 ans...
Pour la techno, la série se base sur le programme initial de la Nasa qui incluait rien une roue spatiale, une base lunaire et un voyage vers Mars, le tout dans les années 90.
Pour la techno, la série se base sur le programme initial de la Nasa qui incluait rien une roue spatiale, une base lunaire et un voyage vers Mars, le tout dans les années 90.
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
C'est une série ou une série-documentaire ? (j'ai cru lire tout et son contraire)
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
RetroBalboa007 a écrit:C'est une série ou une série-documentaire ? (j'ai cru lire tout et son contraire)
Alors, en gros, c'est une uchronie, les Etats-Unis se retirent rapidement de la guerre du Vietnam, et l'URSS ne fait pas la guerre en Afghanistan.
Par conséquent, il n'y a pas de chute de l'URSS, et les milliards de dollars de roubles économisés permettent le développement d'une folle course à l'espace, il en résulte aussi l'apparition de technologie domestiques plus rapidement, comme les voitures électriques par exemple ; en ayant évité des guerres dispendieuses, le développement technologique a grosse modo une trentaine d'années sur celui de notre civilisation.
Vortex- Interne
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Merci pour la réponse, en effet ça semble intéressant, je vais garder un oeil dessus (une fois terminée et si pas trop de saisons je pourrai regarder)
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
le point de départ c'est que la Russie pose le pieds en premier sur la Lune, ce qui lance une guerre acharnée de conquete spatiale.
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Re: Netflix, OCS & Co, le topic officiel
Vu Mc Mafia sur Arte
Quand on vit en Angleterre de parents émigrés de Russie pas très clairs, plâne au-dessus de vous un relan de scepticisme des plus logiques. Si en plus votre tonton préféré fomente une petite vengeance, le couac peut vite arrivé. C'est ainsi qu'Alex Godman, golden boy stoïque aussi festif qu'un goulag, met le doigt dans l'engrenage de la mafia russe.
Madame adore les mafieux, donc cette mini-série a vite été expédié. Sans sortir des sentiers battus, cette série est correcte, l'interprétation est assez juste et les personnages suffisamment intéressants pour ne pas être superficiels. Ca se laisse regarder facilement.
Vu La Palma sur Netflix
Une famille nordique passent les vacances de Noël au soleil. La mère qui a décidé de reprendre sa vie en main, a retrouvé la silhouette de ces 20 ans et vie sainement, au contraire du père qui pendant le séjour compte bien profiter des spécialités culinaires du coin en sirotant une bière fraîche au soleil. Sauf que les éléments ne l'entendent pas de cette oreille ...
Une fracture menace, aussi bien l'île que notre gentil couple. Et pas une fracture de San Andreas, non non messieurs dames, genre effondrement d'une partie de l'île dans l'océan, on ne fait pas les choses à moitié !
Bon comment dire, malgré le tsunami qui va tout ravager sur son passage, notre famille s'en sort indemne, les doigts dans le nez, une balade de santé. Bref un scénario peu crédible, jeu et réalisation quelconque, fortement dispensable !
Quand on vit en Angleterre de parents émigrés de Russie pas très clairs, plâne au-dessus de vous un relan de scepticisme des plus logiques. Si en plus votre tonton préféré fomente une petite vengeance, le couac peut vite arrivé. C'est ainsi qu'Alex Godman, golden boy stoïque aussi festif qu'un goulag, met le doigt dans l'engrenage de la mafia russe.
Madame adore les mafieux, donc cette mini-série a vite été expédié. Sans sortir des sentiers battus, cette série est correcte, l'interprétation est assez juste et les personnages suffisamment intéressants pour ne pas être superficiels. Ca se laisse regarder facilement.
Vu La Palma sur Netflix
Une famille nordique passent les vacances de Noël au soleil. La mère qui a décidé de reprendre sa vie en main, a retrouvé la silhouette de ces 20 ans et vie sainement, au contraire du père qui pendant le séjour compte bien profiter des spécialités culinaires du coin en sirotant une bière fraîche au soleil. Sauf que les éléments ne l'entendent pas de cette oreille ...
Une fracture menace, aussi bien l'île que notre gentil couple. Et pas une fracture de San Andreas, non non messieurs dames, genre effondrement d'une partie de l'île dans l'océan, on ne fait pas les choses à moitié !
Bon comment dire, malgré le tsunami qui va tout ravager sur son passage, notre famille s'en sort indemne, les doigts dans le nez, une balade de santé. Bref un scénario peu crédible, jeu et réalisation quelconque, fortement dispensable !
Elritone- Patient contaminé
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Age : 52
Localisation : Evry / Tours
Date d'inscription : 15/11/2023
dami1- Docteur *
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Age : 40
Localisation : Oise
Date d'inscription : 26/04/2012
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