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Prez Scrollkidd
par scrollkidd Mar 8 Sep 2015 - 14:07
Hello les Gamopats,
Here comes a new challenger, Scrollkidd, fils des années 80 comme Phoenix sur lequel j'ai fait mes toutes premières armes de video gamer.
C'était un bar de station de ski, assis sur les genoux de mon père avec un bon chocolat chaud devant une table cocktail. Des conditions magiques pour découvrir le nouveau monde du jeu vidéo qui s'ouvrait à moi.
Mes parents n'étaient pas du genre à avoir la télé du coup je découvrais les jeux vidéo chez les amis, les cousins, les amis d'amis. Premier contact avec le home entertainment chez Charles, le fils d'un ami de mon père, deux ou trois ans plus vieux et qui avait un grenier aménagé en véritable temple du jeu vidéo avec un MSX et son improbable lecteur cassette analogique. Des parties endiablées de Circus Charlie, Yie Yar Kung Fu... et une Master System avec le fabuleux Wonder Boy III ou Hang-On sur Sega Card. Je me souviens encore de ce poster de Shufflepuck Café épinglé au mur et des magazines Tilt en bataille sur la moquette.
Puis le CPC 6128 pour lequel j'aidais mon cousin à recopier des centaines de lignes de code pour obtenir un jeu objectivement pourrave mais finalement ça permettait de mesurer l'ampleur du travail qu'il y a derrière un jeu vidéo et finalement trouver certaines qualités aux choses simples.
Un peu d'Atari ST/Amiga chez les potes mais je trouvais les conversions arcade déplorables, je préférais largement les consoles de salon aux micros qui me paraissaient hors de prix même si on amortissait le coût avec des jeux copiés, je préférais largement avoir quelques jeux de grande qualité sur une console plutôt qu'une pléthore de titres moyens sur un micro vendu aux parents comme source de leur future réussite.
Un week-end à Palavas-les-Flots, ce même Charles, mon prophète dans la découverte de cette culture, m’emmenait mon frère et moi découvrir ce qui allait être LA grosse claque de ma life dans une salle d'arcade. Street Fighter II: The World Warriors, scotché par la qualité du jeu, la taille des sprites, l'animation parfaite, la qualité visuelle, les voix digitalisées, le punch des combats rythmés par des musiques complètement entêtantes. Je repartais groggy avec les sons et les animation du Hadoken gravés dans mon esprit et l'envie d'y retourner.
Très vite les pièces coulaient à flots dans les bornes d'arcade des cafés sur Double Dragon, Final Fight, Dragon Ninja, Chelnov, Midnight Resistance, Shadow Dancer... Et tous les étés sur le bateau pour aller en Corse sur une borne Out Run upright où les thèmes Magical Shower, Spalsh Wave et Passing Breeze rythmaient des années de vacances.
Puis la révolution à la maison, enfin, un tube cathodique de 36cm fit son apparition et c'est naturellement que mon frère et moi commandions une NES au gros tout rouge.
Le barbu sentant qu'il avait été un peu light toutes ces années avec pour seuls cadeaux vidéo-ludiques un chouette bartop LCD Super Galaxy II par-ci et un Game&Watch Donkey Kong par là pour pouvoir rentrer dans le cercle très fermés des drogués aux crystaux liquides des cours de récrés, exauça nos voeux sans broncher.
Une console de rêve avec beaucoup de jeux exclusifs, on avait en adoration Double Dragon II, Skate or Die, Mega Man et Mike Tyson's Punch Out!
Très vite pour un anniversaire arriva une Master System avec Spellcaster qui nous laissa un bon souvenir et avec lequel on apprenait nos vrais premiers mots d'anglais pour pouvoir progresser, mais on la revendait déjà pour pouvoir s'acheter de nouveaux jeux NES.
La MegaDrive sévissait déjà mais la Super Nintendo me faisait baver et coller les pages de mon Player One.
En fin d'année scolaire la traditionnelle kermesse de l'école battait son plein avec beaucoup de stands de jeux d'adresses classiques qu'installaient les élèves pour récolter des fonds à des fins caritatives. Dans un coin reculé, surprise, je découvrais un stand qu'avaient installé des terminales avec une télé et une Super Nintendo
. La bête était sortie il y a peine un mois en France et je pouvais la voir enfin en vrai branchée avec le sublime F-Zero. Je ne revenais pas de l'absolue harmonie entre le gameplay et l'ergonomie de la manette. Conquis.
Mon anniversaire approchant le cadeau était tout choisit. Le port cartouche s'est vu remplir de hits tels StarWing, Castlevania, Super Probotectors, Another World, Donkey Kong Country, Mario Kart, Zelda, Street Fighter II' Turbo. Aucune faute de goût ne vint entacher le casting de notre ludothèque et le plaisir qu'elle me procurait.
Je continuais à fréquenter assidument les salles d'arcades qui pour moi restaient la vieille noblesse.
En parallèle, un ami de classe de 3eme redoublant, me proposait pour 1000 francs de racheter sa NEO GEO que son père lui avait ramené du japon et dont il avait rien à foutre. Je sautais sur cette occasion inespérée, surtout qu'elle était comme neuve avec un second stick dans sa boîte, il me filait même un Fatal Fury 2 et une Memory Card.
J'étais le roi du pétrole, et je m'offrais Art of Fighting 2, Sidekicks, World Heroes 2 et Samurai Spirit II, pour lequel j'ai gardé un amour intarissable.
Puis ma mère décida de déménager à 700 kilomètres, me coupant de la scène arcade avignonaise, de tous mes amis. Rupture totale.
D'ailleurs je redoublais ma classe de 3e dans un nouveau collège, peut-être à doute à cause de ma NEO GEO, peut-être même le gars qui me l'a vendue a raté son année à cause d'elle. Je décidais de la vendre pour m'offrir une nouvelle amie, un grand fantasme. Si je ne pouvais plus aller dans les salles d'arcade l'arcade viendrai à moi, c'est ainsi que je dégottais une borne JEUTEL 2 players pour 1000 francs.
A ce moment là la Playstation et la Saturn sortaient, moi j'épluchais les Consoles + et autres Joypad et tentais de me faire mon opinion. J'étais dubitatif SONY comme SEGA me semblait proposer dans ses touts débuts que des conversions arcade, donc rien de nouveau.
Mon choix était arrêté, la N64 sera ma championne, même si elle ne sortait pas tout de suite, je resterai totalement fidèle à Nintendo en faisant confiance à 200%.
Je boudais donc pendant plus d'un an cette nouvelle génération qui ne plaisait pas pour jeter tout mon dévolu dans l'achat de cartes jamma alors devenues bon marché et accessibles.
Pour pouvoir financer ma borne j'ai du vendre ma NEO GEO à regret, mais pour jouir de titres arcade fabuleux comme Warriors of Fate (payé 250 francs en original !
), Nemo, Cadillacs & Dinosaurs, Carrier Airwing, Knights of The Round, King of Dragons, Astérix, Street Fighter II'... Je n'étais pas ce qu'on appelle un enfant gâté, à 15 ans je n'avais pas d'argent, je capitalisais sur les deux seules sources de revenus que sont les anniversaires et Noël et je revendais un jeu pour en acheter un nouveau.
C'est ainsi que j'ai bien tué le temps en attendant la providentielle N64 qui n'avait pas faillit à mes critères d'exigence et de qualité. Là où j'avais seulement 6 jeux Mario 64, StarFox 64, F-Zero X, Golden Eye, Mario Kart 64 et Zelda Ocarina of Time au replay value infini mes potes eux en avaient plus du double, et avançaient l'argument fallacieux des jeux copiés.
Pendant ce temps j'ai découvert les joies de la NeoGeo Pocket Color avec Metal Slug, Dark Arms, Bubble Bobble, King of Fighters R2, Samurai Spirits!2 et l'intarissable NeoTurf.
J'ai ensuite fait le pas timidement de la Game Cube mais là j'étais plus dans le réflexe Nintendo que dans l'envie, les Mario ne m'ont même pas attirés, le Star Fox ne me faisait rien ressentir d'épique, le Mario Kart Double Dash était devenu une autoroute à 5 voies, Le F-Zero n'avait plus de punch, bref le Nintendo Blue, l’encéphalogramme plat.
Heureusement Metroid Prime et Resident Evil 4 qui à eux seuls m'ont fait un électrochoc suffisant pour rester en vie. Les salles d’arcades ayant disparues je jetais mon dévolu sur l'émulation et découvrais beaucoup de shoot comme entre autres Ryu-Jin, Batsugun, DoDonPachi, Battle Garegga, Air Gallet, Layer Section et V-Five
C'est qu'a l'arrivée de la Wii que j'ai rompu avec Nintendo. La vague impression d'avoir été beta testeur sur Zelda Twilight Princess tellement c'était évident et sans surprises.Vite revendue. Et c'est ici que j'ai découvert ou redécouvert des supports laissés pour morts dans ma culture vidéo-ludique en m'achetant
un Atari 7800, une MegaDrive et une PC-Engine, et en rêvant encore d'un X68000.
Donc la MegaDrive dans tout ça me direz-vous ? Hé bien personne ne l'avait dans mon entourage à l'époque, et elle ne me faisait pas rêver, déjà leur communication s'adressait à des plus vieux, les titres aussi, ensuite tout ça coutait très cher et il fallait choisir. De plus la seule expérience que j'ai eue à l'époque était un échange avec un nouvel ami qui m'a proposé de me prêter pour une semaine sa MegaDrive contre ma Super Nintendo. Déception, quelques jeux sympas mais les conditions pour découvrir cette console n'étaient pas optimales, en 50Hz même Sonic à l'air de faire du sur-place. Ça faisait un moment que j'avais découvert les joies du 60Hz en envoyant faire switcher ma console dans une boutique parisienne via une pub dans un Consoles + (on avait confiance à l'époque ^^).
C'est donc 15 ans plus tard, grâce à un étudiant de ma promo, qui m'a ouvert grands les yeux sur les qualités de la MD.
On ne partageait pas forcément le même fan service vidéo-ludique puisque lui élevé au SEGA et surtout 2 ans plus vieux, et moi au NINTENDO mais on partageait la passion de l'arcade.
Iil est rapidement devenu mon player two sur des versus endiablés de Samurai Spirit IV après les cours sur un providentiel HOTROD. Je lui accordais volontiers tout mon crédit et je décidais donc de revoir ma copie.
Évidement cette fois je décidais de faire la rencontre avec la dame noire dans les meilleures conditions possibles et en 60Hz en achetant une console version JAP neuve et en boite.
Rapidement emporté dans un tsunami de HITS absolument dantesques avec Twinkle Tales, Elemental Master, Mega Turrican, Batman & Robin, Gunstar Heroes, Contra, The Super Shinobi II, Chelnov, Ristar, Flink, Pulseman, Comix Zone, Vampire Killer, Alisia Dragoon, Thunder Force III et IV, Eliminate Down, Gleylancer, Aleste, Truxton, V-Five, Gaiares, les Bare Knukle...
La balance est enfin rétablie. Aujourd'hui la MD égale mon amour pour sa rivale, ça déborde même un peu.
Depuis il m'offre régulièrement des shmups MD (parce que je refuse l'émulation et les Everdrive) dont je me délecte et moi des jeux Super Famicom, je lui ai offert la console pour le remercier de m'avoir éveillé à la conscience et avoue enfin de son côté ses qualités.
Voilà, sinon dans ce qui se fait actuellement je suis attiré irrémédiablement par les productions indépendantes old-school comme Hotline Miami, Fez, Odallus, Oniken, Shovel knight, Castle in the Darkness, Tiny Barbarian, Volgarr, Savant Ascent, TowerFall Ascencion, Freedom Planet, Jamestown, Sine Mora, Guns Gore and Cannoli, ...
Principalement attiré par du jeu type arcade, plateformer, beat them all, versus fighting et shmup.
Here comes a new challenger, Scrollkidd, fils des années 80 comme Phoenix sur lequel j'ai fait mes toutes premières armes de video gamer.
C'était un bar de station de ski, assis sur les genoux de mon père avec un bon chocolat chaud devant une table cocktail. Des conditions magiques pour découvrir le nouveau monde du jeu vidéo qui s'ouvrait à moi.
Mes parents n'étaient pas du genre à avoir la télé du coup je découvrais les jeux vidéo chez les amis, les cousins, les amis d'amis. Premier contact avec le home entertainment chez Charles, le fils d'un ami de mon père, deux ou trois ans plus vieux et qui avait un grenier aménagé en véritable temple du jeu vidéo avec un MSX et son improbable lecteur cassette analogique. Des parties endiablées de Circus Charlie, Yie Yar Kung Fu... et une Master System avec le fabuleux Wonder Boy III ou Hang-On sur Sega Card. Je me souviens encore de ce poster de Shufflepuck Café épinglé au mur et des magazines Tilt en bataille sur la moquette.
Puis le CPC 6128 pour lequel j'aidais mon cousin à recopier des centaines de lignes de code pour obtenir un jeu objectivement pourrave mais finalement ça permettait de mesurer l'ampleur du travail qu'il y a derrière un jeu vidéo et finalement trouver certaines qualités aux choses simples.
Un peu d'Atari ST/Amiga chez les potes mais je trouvais les conversions arcade déplorables, je préférais largement les consoles de salon aux micros qui me paraissaient hors de prix même si on amortissait le coût avec des jeux copiés, je préférais largement avoir quelques jeux de grande qualité sur une console plutôt qu'une pléthore de titres moyens sur un micro vendu aux parents comme source de leur future réussite.
Un week-end à Palavas-les-Flots, ce même Charles, mon prophète dans la découverte de cette culture, m’emmenait mon frère et moi découvrir ce qui allait être LA grosse claque de ma life dans une salle d'arcade. Street Fighter II: The World Warriors, scotché par la qualité du jeu, la taille des sprites, l'animation parfaite, la qualité visuelle, les voix digitalisées, le punch des combats rythmés par des musiques complètement entêtantes. Je repartais groggy avec les sons et les animation du Hadoken gravés dans mon esprit et l'envie d'y retourner.
Très vite les pièces coulaient à flots dans les bornes d'arcade des cafés sur Double Dragon, Final Fight, Dragon Ninja, Chelnov, Midnight Resistance, Shadow Dancer... Et tous les étés sur le bateau pour aller en Corse sur une borne Out Run upright où les thèmes Magical Shower, Spalsh Wave et Passing Breeze rythmaient des années de vacances.
Puis la révolution à la maison, enfin, un tube cathodique de 36cm fit son apparition et c'est naturellement que mon frère et moi commandions une NES au gros tout rouge.
Le barbu sentant qu'il avait été un peu light toutes ces années avec pour seuls cadeaux vidéo-ludiques un chouette bartop LCD Super Galaxy II par-ci et un Game&Watch Donkey Kong par là pour pouvoir rentrer dans le cercle très fermés des drogués aux crystaux liquides des cours de récrés, exauça nos voeux sans broncher.
Une console de rêve avec beaucoup de jeux exclusifs, on avait en adoration Double Dragon II, Skate or Die, Mega Man et Mike Tyson's Punch Out!
Très vite pour un anniversaire arriva une Master System avec Spellcaster qui nous laissa un bon souvenir et avec lequel on apprenait nos vrais premiers mots d'anglais pour pouvoir progresser, mais on la revendait déjà pour pouvoir s'acheter de nouveaux jeux NES.
La MegaDrive sévissait déjà mais la Super Nintendo me faisait baver et coller les pages de mon Player One.
En fin d'année scolaire la traditionnelle kermesse de l'école battait son plein avec beaucoup de stands de jeux d'adresses classiques qu'installaient les élèves pour récolter des fonds à des fins caritatives. Dans un coin reculé, surprise, je découvrais un stand qu'avaient installé des terminales avec une télé et une Super Nintendo
. La bête était sortie il y a peine un mois en France et je pouvais la voir enfin en vrai branchée avec le sublime F-Zero. Je ne revenais pas de l'absolue harmonie entre le gameplay et l'ergonomie de la manette. Conquis.Mon anniversaire approchant le cadeau était tout choisit. Le port cartouche s'est vu remplir de hits tels StarWing, Castlevania, Super Probotectors, Another World, Donkey Kong Country, Mario Kart, Zelda, Street Fighter II' Turbo. Aucune faute de goût ne vint entacher le casting de notre ludothèque et le plaisir qu'elle me procurait.
Je continuais à fréquenter assidument les salles d'arcades qui pour moi restaient la vieille noblesse.
En parallèle, un ami de classe de 3eme redoublant, me proposait pour 1000 francs de racheter sa NEO GEO que son père lui avait ramené du japon et dont il avait rien à foutre. Je sautais sur cette occasion inespérée, surtout qu'elle était comme neuve avec un second stick dans sa boîte, il me filait même un Fatal Fury 2 et une Memory Card.
J'étais le roi du pétrole, et je m'offrais Art of Fighting 2, Sidekicks, World Heroes 2 et Samurai Spirit II, pour lequel j'ai gardé un amour intarissable.
Puis ma mère décida de déménager à 700 kilomètres, me coupant de la scène arcade avignonaise, de tous mes amis. Rupture totale.
D'ailleurs je redoublais ma classe de 3e dans un nouveau collège, peut-être à doute à cause de ma NEO GEO, peut-être même le gars qui me l'a vendue a raté son année à cause d'elle. Je décidais de la vendre pour m'offrir une nouvelle amie, un grand fantasme. Si je ne pouvais plus aller dans les salles d'arcade l'arcade viendrai à moi, c'est ainsi que je dégottais une borne JEUTEL 2 players pour 1000 francs.
A ce moment là la Playstation et la Saturn sortaient, moi j'épluchais les Consoles + et autres Joypad et tentais de me faire mon opinion. J'étais dubitatif SONY comme SEGA me semblait proposer dans ses touts débuts que des conversions arcade, donc rien de nouveau.
Mon choix était arrêté, la N64 sera ma championne, même si elle ne sortait pas tout de suite, je resterai totalement fidèle à Nintendo en faisant confiance à 200%.
Je boudais donc pendant plus d'un an cette nouvelle génération qui ne plaisait pas pour jeter tout mon dévolu dans l'achat de cartes jamma alors devenues bon marché et accessibles.
Pour pouvoir financer ma borne j'ai du vendre ma NEO GEO à regret, mais pour jouir de titres arcade fabuleux comme Warriors of Fate (payé 250 francs en original !
), Nemo, Cadillacs & Dinosaurs, Carrier Airwing, Knights of The Round, King of Dragons, Astérix, Street Fighter II'... Je n'étais pas ce qu'on appelle un enfant gâté, à 15 ans je n'avais pas d'argent, je capitalisais sur les deux seules sources de revenus que sont les anniversaires et Noël et je revendais un jeu pour en acheter un nouveau.C'est ainsi que j'ai bien tué le temps en attendant la providentielle N64 qui n'avait pas faillit à mes critères d'exigence et de qualité. Là où j'avais seulement 6 jeux Mario 64, StarFox 64, F-Zero X, Golden Eye, Mario Kart 64 et Zelda Ocarina of Time au replay value infini mes potes eux en avaient plus du double, et avançaient l'argument fallacieux des jeux copiés.
Pendant ce temps j'ai découvert les joies de la NeoGeo Pocket Color avec Metal Slug, Dark Arms, Bubble Bobble, King of Fighters R2, Samurai Spirits!2 et l'intarissable NeoTurf.
J'ai ensuite fait le pas timidement de la Game Cube mais là j'étais plus dans le réflexe Nintendo que dans l'envie, les Mario ne m'ont même pas attirés, le Star Fox ne me faisait rien ressentir d'épique, le Mario Kart Double Dash était devenu une autoroute à 5 voies, Le F-Zero n'avait plus de punch, bref le Nintendo Blue, l’encéphalogramme plat.
Heureusement Metroid Prime et Resident Evil 4 qui à eux seuls m'ont fait un électrochoc suffisant pour rester en vie. Les salles d’arcades ayant disparues je jetais mon dévolu sur l'émulation et découvrais beaucoup de shoot comme entre autres Ryu-Jin, Batsugun, DoDonPachi, Battle Garegga, Air Gallet, Layer Section et V-Five
C'est qu'a l'arrivée de la Wii que j'ai rompu avec Nintendo. La vague impression d'avoir été beta testeur sur Zelda Twilight Princess tellement c'était évident et sans surprises.Vite revendue. Et c'est ici que j'ai découvert ou redécouvert des supports laissés pour morts dans ma culture vidéo-ludique en m'achetant
un Atari 7800, une MegaDrive et une PC-Engine, et en rêvant encore d'un X68000.
Donc la MegaDrive dans tout ça me direz-vous ? Hé bien personne ne l'avait dans mon entourage à l'époque, et elle ne me faisait pas rêver, déjà leur communication s'adressait à des plus vieux, les titres aussi, ensuite tout ça coutait très cher et il fallait choisir. De plus la seule expérience que j'ai eue à l'époque était un échange avec un nouvel ami qui m'a proposé de me prêter pour une semaine sa MegaDrive contre ma Super Nintendo. Déception, quelques jeux sympas mais les conditions pour découvrir cette console n'étaient pas optimales, en 50Hz même Sonic à l'air de faire du sur-place. Ça faisait un moment que j'avais découvert les joies du 60Hz en envoyant faire switcher ma console dans une boutique parisienne via une pub dans un Consoles + (on avait confiance à l'époque ^^).
C'est donc 15 ans plus tard, grâce à un étudiant de ma promo, qui m'a ouvert grands les yeux sur les qualités de la MD.
On ne partageait pas forcément le même fan service vidéo-ludique puisque lui élevé au SEGA et surtout 2 ans plus vieux, et moi au NINTENDO mais on partageait la passion de l'arcade.
Iil est rapidement devenu mon player two sur des versus endiablés de Samurai Spirit IV après les cours sur un providentiel HOTROD. Je lui accordais volontiers tout mon crédit et je décidais donc de revoir ma copie.
Évidement cette fois je décidais de faire la rencontre avec la dame noire dans les meilleures conditions possibles et en 60Hz en achetant une console version JAP neuve et en boite.
Rapidement emporté dans un tsunami de HITS absolument dantesques avec Twinkle Tales, Elemental Master, Mega Turrican, Batman & Robin, Gunstar Heroes, Contra, The Super Shinobi II, Chelnov, Ristar, Flink, Pulseman, Comix Zone, Vampire Killer, Alisia Dragoon, Thunder Force III et IV, Eliminate Down, Gleylancer, Aleste, Truxton, V-Five, Gaiares, les Bare Knukle...
La balance est enfin rétablie. Aujourd'hui la MD égale mon amour pour sa rivale, ça déborde même un peu.
Depuis il m'offre régulièrement des shmups MD (parce que je refuse l'émulation et les Everdrive) dont je me délecte et moi des jeux Super Famicom, je lui ai offert la console pour le remercier de m'avoir éveillé à la conscience et avoue enfin de son côté ses qualités.
Voilà, sinon dans ce qui se fait actuellement je suis attiré irrémédiablement par les productions indépendantes old-school comme Hotline Miami, Fez, Odallus, Oniken, Shovel knight, Castle in the Darkness, Tiny Barbarian, Volgarr, Savant Ascent, TowerFall Ascencion, Freedom Planet, Jamestown, Sine Mora, Guns Gore and Cannoli, ...
Principalement attiré par du jeu type arcade, plateformer, beat them all, versus fighting et shmup.
Dernière édition par scrollkidd le Mer 9 Jan 2019 - 13:54, édité 7 fois
scrollkidd- Patient en incubation
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Re: Prez Scrollkidd
par Djam Mar 8 Sep 2015 - 14:12
Ca c'est de la presentation ! Bon, j'ai pas eu le courage de tout lire, mais bienvenue a toi ! :)
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Re: Prez Scrollkidd
par scrollkidd Mar 8 Sep 2015 - 14:43
Djam a écrit:Ca c'est de la presentation ! Bon, j'ai pas eu le courage de tout lire, mais bienvenue a toi ! :)
C'est pour ça que j'ai mi des mots en gras, tu les lis et t'as une idée rapide
Edit : ouais bon ok ya beaucoup trop de mots en gras
Dernière édition par scrollkidd le Mar 8 Sep 2015 - 14:44, édité 1 fois
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Re: Prez Scrollkidd
par Miistik Mar 8 Sep 2015 - 14:43
Golden Eye 64 a marqué plus d'une enfance à ce que je vois.
Beaucoup de grands noms rétro, c'est intéressant.
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Re: Prez Scrollkidd
par scrollkidd Mar 8 Sep 2015 - 14:52
Miistik a écrit:
Golden Eye 64 a marqué plus d'une enfance à ce que je vois.
Beaucoup de grands noms rétro, c'est intéressant.
Golden Eye 64 à 4 en versus deathmatch, des barres assurées
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Re: Prez Scrollkidd
par Miistik Mar 8 Sep 2015 - 15:32
Et le Golden Gun, on l'oublie ?
Et le code des grosses têtes, hein ?
Et le code des grosses têtes, hein ?
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Re: Prez Scrollkidd
par Paradis Mar 8 Sep 2015 - 18:10
Mon dieu, quel pavé 
Bravo, mais je n'ai lu que certain passage (MD) bien signalés en gras
Sinon, bienvenue
Bravo, mais je n'ai lu que certain passage (MD) bien signalés en gras
Sinon, bienvenue
Paradis- Docteur *
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Re: Prez Scrollkidd
par scrollkidd Mar 8 Sep 2015 - 20:21
lulrik a écrit:Bienvenue ! s'offrir une Jeutel, pas mal !
J'ai grandi avec ce type de borne dans les salles d'arcade, l'avoir à la maison c'était le pied. Aujourd'hui j'adorerai m'offrir une Neo19 ou Neo29, ou une Pony Mark III
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Re: Prez Scrollkidd
par lulrik Mar 8 Sep 2015 - 20:23
Je n'ai jamais joué sur une borne (vu mon age) mais j'ai une borne pour le charme .
mais j'ai une borne pour le charme . C'est pas petit ça !!Neo19 ou Neo29, ou une Pony Mark III
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Re: Prez Scrollkidd
par JapanDream Mar 8 Sep 2015 - 20:36
Hello bienvenue à toi :)
Très sympa ta présentation et très bon goûts niveau jeux vidéos
Tu va te sentir comme à la maison içi
Très sympa ta présentation et très bon goûts niveau jeux vidéos
Tu va te sentir comme à la maison içi
JapanDream- Patient contaminé
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Re: Prez Scrollkidd
par lessthantod Mar 8 Sep 2015 - 22:48
Bienvenue à toi scrollkidd!
Et puis sympa le Elemental Master, hein
SNES + MD, le combo parfait!scrollkidd a écrit:La balance est enfin rétablie. Aujourd'hui la MD égale mon amour pour sa rivale, ça déborde même un peu.
Et puis sympa le Elemental Master, hein
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Re: Prez Scrollkidd
par eraserhead Mer 9 Sep 2015 - 12:33
Bienvenue ici l'ami.
Très belle présentation.
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eraserhead- Docteur *
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Re: Prez Scrollkidd
par scrollkidd Mer 9 Sep 2015 - 12:45
lessthantod a écrit:Bienvenue à toi scrollkidd!SNES + MD, le combo parfait!scrollkidd a écrit:La balance est enfin rétablie. Aujourd'hui la MD égale mon amour pour sa rivale, ça déborde même un peu.
Et puis sympa le Elemental Master, hein
Elemental Master est une véritable machine à remonter le temps, back in the fucking 90's
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Re: Prez Scrollkidd
par Strider Ven 11 Sep 2015 - 1:23
Superbe présentation qui transpire la passion.
Bon courage pour dégoter un X68000
Et le plus important : sois le bienvenu !
Bon courage pour dégoter un X68000
Et le plus important : sois le bienvenu !
Strider- Patient contaminé
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Re: Prez Scrollkidd
par lessthantod Ven 11 Sep 2015 - 7:30
Et putain, cette musique ...scrollkidd a écrit:Elemental Master est une véritable machine à remonter le temps, back in the fucking 90's
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Re: Prez Scrollkidd
par scrollkidd Ven 11 Sep 2015 - 12:29
Strider a écrit:Superbe présentation qui transpire la passion.
Bon courage pour dégoter un X68000
Et le plus important : sois le bienvenu !
Oui
enfin c'est pas non plus le pérou, cça reste toujours moins cher qu'un Wondermega ou même qu'une NEO GEO, le challenge c'est de trouver un fullset clavier/souris/écran/speakers, encore que c'est pas trop difficile de se procurer tout ça en spare. Juste pour une dizaine de jeux qui me rendent dingue 
ça fait quand même cher Quelle version du X68000 ou quelle config proc/ram faut il préférer ? (sachant que j'exclue la version floppy 3"5 semble être le pire choix)
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Re: Prez Scrollkidd
par scrollkidd Ven 11 Sep 2015 - 14:38
[quote="lessthantod"]
Musiques de rêve, c'est bien simple Elmental Master avec Undead Line et Alisia Dragoon m'ont fait tomber en adoration pour le son MD
Et je n'étais qu'au début de mes découvertes, j'ai envie de pleurer sur Truxton tellement c'est beau, j'achète régulièrement des jeux uniquement par intérêt pour leur soundtest comme dernièrement Master of Monsters, Arcus Odyssey ou Herzog Swei.
Et putain, cette musique ...scrollkidd a écrit:Elemental Master est une véritable machine à remonter le temps, back in the fucking 90's
Musiques de rêve, c'est bien simple Elmental Master avec Undead Line et Alisia Dragoon m'ont fait tomber en adoration pour le son MD
Et je n'étais qu'au début de mes découvertes, j'ai envie de pleurer sur Truxton tellement c'est beau, j'achète régulièrement des jeux uniquement par intérêt pour leur soundtest comme dernièrement Master of Monsters, Arcus Odyssey ou Herzog Swei.
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